Disparition : hommage du PCT à Prosper Antoine Engosso

Mercredi 11 Mars 2015 - 16:00

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Les membres du secrétariat permanent du Parti congolais du travail (PCT), sous la direction de  leur secrétaire général, Pierre Ngolo, ont rendu le 11 mars à Brazzaville, un dernier hommage à Prosper Antoine Engosso,  membre du comité central de ce parti, ancien député de  Tchikapika (département de la Cuvette), décédé le 1er mars dernier.

Les membres du secrétariat permanent du PCT, conduits par Pierre Ngolo, dans un climat de tristesse,  se sont inclinés tour à tour, devant la dépouille mortelle de leur "ancien compagnon."

Né le 4 septembre 1955 à Ewota, actuel district de Tchikapika, Prosper Antoine Engosso commence ses études primaires à l’école de Bokouélé dans le département de la cuvette  où il y sort avec un Certificat d’études  primaires élémentaires (CEPE) qui lui ouvre les portes du secondaire qu'il amorce  au CEG de Mossaka. Après l’obtention de  son Brevet d’études moyennes générales (BEMG), il accède au lycée,  à Brazzaville où il obtient son Baccalauréat série littéraire. Il est ensuite admis par voie de concours à l’Institut supérieur des sciences de l’éducation (INSSED) de 1980 à 1982, où  il y sort avec un  Certificat d’aptitude à l’enseignement des collèges d’enseignement général. A la fin de ses études, il occupe plusieurs fonctions parmi lesquelles, directeur du CEG de Loukoléla.

Au plan politique, c’est à la  faveur des élections législatives de 1992 que  Prosper Antoine Engosso est élu député à l’Assemblée nationale pour le compte du PCT dans  la circonscription électorale de Tchikapika. Dans le cadre de l’animation du parti, à Brazzaville, il était président de la section PCT-Moungali.

 À  Brazzaville toujours,  il dirige les sections du parti,  successivement au quartier 64 et 65 à Talangai dans le sixième arrondissement avant d’être élevé au rang de secrétaire chargé de la mobilisation du comité du PCT-Brazzaville, fonction qu’il  a occupée de 2000 à 2014. Il est ensuite admis au comité central du parti, lors  du 5e congrès extraordinaire de décembre 2010, jusqu’à sa mort.

Après cette cérémonie d'adieu, la dépouille du député de Tchicapika a été ramenée à son domicile, avant d'être mise en terre au cimetière Bouka.

 

 

 

Jean Jacques Koubemba