Distinction : l’ambassadeur de Turquie au Congo reçoit le prix de reconnaissance du Festim-Brazza

Le prix de reconnaissance est un trophée en bronze de trois kilos reflétant le logo du festival d’images de Brazzaville (Festim-Brazza). Il justifie la reconnaissance aux ambassades accréditées en République du Congo ayant soutenu ce projet non seulement financièrement mais aussi tactiquement, jusqu’à sa réalisation. La  première édition de ce festival a eu lieu du 1^er au 10 août dernier, dans l’enceinte de l’Ecole de Peinture de Poto-Poto, à Moungali, le quatrième arrondissement de Brazzaville. Elle s'était tenue sur le thème « Promouvoir l’intégration culturelle, catalyseur du développement économique, vivier d’emploi pour la jeunesse ».

Ainsi donc, le prix de reconnaissance remis à l’ambassadeur de Turquie est intervenue après ceux remis aux ambassadeurs d’Angola, de Côte d’Ivoire, du Sénégal et de la République bolivarienne du Venezuela.

Parrainé par le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo, avec le soutien de la Société nationale des pétroles du Congo, ce festival, a expliqué son promoteur, vise à promouvoir le tourisme culturel à travers la diplomatie, en garantissant le vivre ensemble entre les communautés étrangères vivant en République du Congo, en rendant également dynamique l’économie créative, sociale et solidaire. Moyen de consolider les relations amicales et de montrer la place qu’occupe la culture dans chaque Etat, ce festival s’engage enfin à informer le public sur la transition culturelle.

Le festival d’images a été un moment de fête, de brassage interculturel et touristique, de découverte et d’échanges. 

« La vision qui est la nôtre est de faire de la ville de Brazzaville un centre d’organisation d’événements culturels et touristiques afin de promouvoir la destination Green Congo. Ce festival d’images est un salon ou un centre de rencontre dont les États, les entreprises et les artistes font la promotion de leurs produits et services, et cela justifie son inscription dans une diversité culturelle et touristique car une panoplie de produits artistiques a été exposée et des dégustations gastronomiques interculturelles ont été consommées, lors de ce festival », a déclaré Claudio Sama Kenegui.

Dans le souci de vivre dans un monde où l’esprit compétitif céderait sa place à la coopération et la solidarité ; où le respect et l’amour de la culture seraient les principales raisons d’être d’une société moderne, Claudio Sama Kenegui a ajouté qu'il est judicieux de donner plus d’importance à la culture pour supprimer les barrières de déconnexion culturelle qui sont souvent source de discrimination raciale, ethnique ou religieuse. « Il est temps de sortir de l’ignorance, du désintéressement des autres et de s’impliquer davantage dans ce qui fait l’histoire de l’humanité », a-t-il insisté.

Rappelons que cinq pays ont pris part à la première édition de ce festival, à savoir l'Angola, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la Turquie et le Venezuela. Tous ces pays ont été représentés respectivement par leurs chancelleries en mission en République du Congo et leurs journées ont été animées par leurs ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires respectifs. S’agissant de l’animation, une place de choix a été accordée aux jeunes artistes congolais et étrangers qui ont égaillé le public.