Education non formelle : les animateurs promettent la bonne pratique des enseignementsLundi 30 Juillet 2018 - 14:45 Les encadreurs des centres d’alphabétisation et de rescolarisation ont pris l’engagement, le 26 juillet à Brazzaville, de faire bon usage des enseignements reçus sur la manipulation des manuels de français, mathématiques et de guide de compétences de vie courante. Les enseignants des centres d'alphabétisation ont exprimé leur ambition dans le mot du séminariste, au terme de l’atelier de formation de renforcement des capacités sur les nouveaux ouvrages, clôturé par le directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Adolphe Mbou Maba, à l’Institut national de recherche et d’action pédagogiques. La formation a été capitale parce que le secteur de l’éducation non formelle connaissait un vide, a expliqué Adolphe Mouana Mikayili, apprenant et conseiller technique de l’alphabétisation et de rescolarisation à Makélékélé II. Selon lui, elle a permis aux responsables des centres d’acquérir des connaissances pour l’éducation des personnes adultes désireuses de repartir pour l’école et des enfants déscolarisés dont le niveau scolaire nécessite d’être relevé. « Les travaux en atelier ont été capitaux avec des facilitateurs à la hauteur de leur tâche. Nous avons bénéficié des exercices sur l’élaboration des fiches et bien d’autres », a-t-il dit. Le facilitateur de la formation, Antoine Moumpélé, également chef de bureau de développement des ressources à la direction générale de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle, a déploré le temps imparti du séminiare. Il a indiqué que les trois jours d’apprentissage ont été insuffisants pour passer à l’application de tous ces manuels, les animateurs n’ayant pas pu exploiter le document de guide des compétences de vie courante. « L’objectif a été de former ces animateurs, pour la plupart des bénévoles et en même temps des pédagogues n'étant pas passés dans les écoles de formation, à mieux rendre leurs enseignements sur le terrain », a-t-il signifié. Le directeur de cabinet du ministre, Adolphe Mbou Maba, a rappelé que cette formation s’inscrivait dans la dynamique d’amélioration et de durabilité organisationnelle, de contrôle des centres d’alphabétisation pour l’assurance qualité et l’éducation des jeunes déscolarisés ainsi que des adultes analphabètes. Il a, en outre, invité les animateurs à acquérir des habitudes et des reflexes au sortir de cette formation continue pour que l’école congolaise se conforme aux idéologies contenues dans le programme en matière d’éducation non formelle.
Lydie Gisèle Oko Notification:Non |