![]() Enjeux de l’heure : les forces du changement autour d’Étienne Tshisekedi à BruxellesMercredi 1 Juin 2016 - 17:07 À l’invitation du président de l’UDPS, les partis et acteurs politiques de l'opposition vont se retrouver bientôt à Bruxelles en vue de constituer une plate-forme censée cimenter l’union de l’opposition dans la perspective de sa participation au dialogue.
Selon certaines sources, Étienne Tshisekedi voudrait convaincre ses pairs sur la nécessité de mettre sur pied une plate-forme des forces du changement de sorte à peser sur les discussions à venir. Au-delà, l’UDPS par l’entremise de son leader voudrait profiter de la rencontre de Bruxelles pour tenter de convaincre les indécis parmi les opposants à adhérer au schéma du dialogue, la seule voie royale susceptible de favoriser un atterrissage en douceur du processus électoral. Il appert, d’après certaines indiscrétions, que l’autre motivation de la réunion tient au besoin ressenti par l’opposition de définir les critères de sélection par rapport aux participants au dialogue et, au besoin, se présenter unis avec éventuellement un seul cahier de charges et un seul porte-parole. Dans les états-majors des partis politiques de l’opposition, l’heure est à l’agitation, tout le monde veut effectuer le déplacement de Bruxelles en vue de prendre part à cette rencontre. Déjà, on signale la présence dans la capitale belge de quelques leaders du G7, de la Dynamique de l’opposition et du Front citoyen 2016. Il s'observe ces derniers temps une affluence à l’ambassade de Belgique à Kinshasa où des personnalités politiques de l’opposition s’attellent à remplir des formalités administratives en vue de l’obtention de leur visa. Une panoplie des leaders de l’opposition parmi les plus en vue sont attendus dans la capitale belge où l’on signale déjà la présence d’Olivier Kamitatu de l’ARC, José Endundu du PDC, Charles Mwando. Moïse Katumbi, Gabriel Kyungu wa Kumwanza y sont également attendus, apprend-on. Le facilitateur Edem Kodjo n’est pas en reste dans ce processus. Il est également attendu à Bruxelles où il doit rencontrer Étienne Tshisekedi. Avec ce dernier, l’émissaire de l’Union africaine espère vider tous les points de divergences qui retardent encore l’implication de l’UDPS dans le processus du dialogue dont la fameuse feuille de route de 2015 continue à poser problème. Ce document, pour rappel, reconnaît Étienne Tshisekedi comme président élu en 2011 et exige que le délai constitutionnel pour la tenue des élections soit respecté pour l’organisation de l’élection présidentielle, soit 90 jours avant la date du 19 décembre 2016. Alain Diasso Légendes et crédits photo :Étienne Tshisekedi Notification:Non |