Enseignement technique et professionnel : les nouveaux programmes de formation en voie de validation

Le ministre de l’Enseignement technique, professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Serge Blaise Zoniaba, a ouvert, le mardi 14 octobre à Brazzaville, l’atelier de validation des programmes de formation technique et professionnelle. Il s’agit, pour le ministre, d’une étape essentielle dans la réforme engagée. « Il s’agira de définir l’itinéraire pédagogique, le chemin à suivre d’un point de départ à un point d’arrivée, en ayant le souci de réaliser une cohérence interne entre les différents niveaux ou les disciplines, une cohérence interne avec l’ensemble des fonctions éducatives, tout en tenant compte de la réalité de la mise en œuvre effective des apprentissages », a déclaré le ministre.

Serge Blaise Zoniaba a aussi insisté sur le cursus scolaire de l’élève durant ses années de scolarité. Le ministre a aussi réitéré son souhait de voir renforcée la part relative de la masse horaire à réserver aux enseignements des mathématiques et de la physique. Le but étant de répondre aux exigences induites par les progrès technologiques et scientifiques. « Conçue selon la démarche qui tient compte à la fois des besoins de formation, de la situation de travail, des buts ainsi que des moyens de réalisation de la formation, les référentiels de formation dont vous aurez à évaluer les contenus ont été imprégnés par l’approche par compétences qui exige qu’à chaque étape, une validation se fasse avec les spécialistes de chaque métier pour s’assurer de la pertinence, de la cohérence et de l’applicabilité du projet de formation à mettre en œuvre », a poursuivi Serge Blaise Zoniaba.

Conscient du fait que les nouveaux programmes ont l’obligation de garder un lien substantiel et fertilisant avec le monde du travail, de favoriser l’employabilité des bénéficiaires, le gouvernement a associé les organisations professionnelles, les universitaires et autres experts de l’ingénierie de la formation professionnelle à cet atelier. Il a, par ailleurs, demandé que chaque référentiel de métier fasse apparaître un logigramme qui présente l’articulation complète devant exister entre les compétences pour avoir une idée globale du déroulement de la formation.

Rappelons que tous ces programmes ont été produits par des fonctionnaires congolais. Pour le ministre, le gouvernement n’a pas eu recours aux cabinets étrangers dont les livrables sont souvent inadaptés et indigestes.