Exploitation forestière : La CIB maintient l’ensemble de ses certificats

« Subir l’audit est une étape cruciale pour une société forestière. Surtout pour la CIB dont le dernier audit avait débouché sur la suspension de l’ensemble des certificats », explique Hugues Ekani, le directeur de la responsabilité environnementale et sociale.

Dans une note d’information, Christian Schwarz explique que l’audit a été général et a concerné les trois Unités forestières d’aménagement que sont Pokola, Kabo et Loundoungou-Toukoulaka. Le Directeur général de la CIB précise : « C’est pour la première fois qu’un audit général FSC d’une telle ampleur pour une aussi importante surface que détient notre société se déroule sans Demande d’actions correctives majeures (DAC) »  

Il reconnaît cependant huit DAC mineures. Décryptage : il s’agit d’apporter quelques corrections ici ou là, en termes de prestations, de renforcement des capacités du personnel, de meilleure communication, etc.

L’audit consiste pour les experts de descendre sur le terrain, dans les bureaux, chantiers, sites forestiers ou auprès des populations pour observer et mieux prendre la mesure de la politique de l’entreprise. Durant cette période, des agents sont interrogés sur leurs relations avec la hiérarchie, leur carrière, etc. ; des populations le sont tout aussi sur les services publics ou les différentes actions que pose la société. Les auditeurs, eux aussi, sont évalués sur leurs capacités à cerner les problématiques et à échapper à différents pièges. Donc à exprimer leur indépendance, leur objectivité et leur neutralité.

La CIB, considéré comme une entreprise pionnière au Congo, détient environ 1,4 million d’hectares de forêts certifiées et aménagées : des étendues qui sont gérées et exploitées de façon responsable et dans le souci du respect de l’environnement et du développement durable.

Au sujet du FSC (Forest Standardship Concil), il est l’un des labels au monde le plus contraignant dans ce domaine. « Ce succès est une grande première depuis 2005, année du premier audit de l’UFA de Kabo », réagit un expert de la dynamique forestière qui assiste la CIB.