Football : la professionnalisation du championnat congolais actée

Le nouveau partenaire s’est engagé à faire du football congolais un rendez-vous sportif du Congo. Et il veut se donner les moyens pour y parvenir.  

La nouvelle politique  qui entre en vigueur à compter de la saison 2023-2024 présente plusieurs avantages. Le professionnalisme va à moyen et à long terme améliorer le niveau sportif des clubs, afin qu’ils soient compétitifs en compétitions africaines,  élever le niveau de la sélection nationale; puis tirer la ligue 2 vers le haut. Le  sponsoring sera  la première source de revenus du championnat.

Les  responsables d’Avas Sport Events entendent apporter leur touche  pour attirer les sponsors et entreprises afin  qu’ils deviennent des partenaires du football congolais. La démarche consiste à  lever les fonds pour permettre d’améliorer la qualité du championnat et le rendre plus pérenne pour quelques années. Ils ont suggéré que les compétitions prennent le nom d’une entreprise. « Le championnat va avoir le nom d’une entreprise. Il y a déjà des contacts dans ce sens et qu’ils vont aboutir rapidement. Cela va libérer des fonds importants pour les clubs », ont-ils expliqué.  La saison 2023-2024 est une année qui sert à poser les bases. Car celle d’après est annoncée pour tirer le plus grand bénéfice.

L’augmentation des moyens  financiers de  tous les clubs congolais  permettra à  chacun d’eux de se développer et avoir les moyens financiers et techniques pour pouvoir former les jeunes qui sont l’avenir du football congolais.

Les engagements  importants ont été pris :  assurer le transport des équipes et  doter en équipement tous les clubs (entraînement et match). Chacun des quatorze clubs engagés toucherait, par exemple, une prime de participation à hauteur de 30 millions de francs CFA  en prévision de la saison 2024-2025.  L’équipe championne recevra un chèque   de 80 millions de francs CFA et les autres équipes engagées seront primées en fonction de leur classement. Les moyens seront aussi mobilisés pour les clubs de ligue 2 ainsi que chez les arbitres.  

« Notre football avait besoin du financement parce que nos équipes sont pauvres.  Par cet accord nous allons rehausser le niveau de notre football. Ce qui nous manquait, c’était les moyens. Maintenant que nous en avons, qu’est ce qui va nous empêcher d’aller de l’avant », a commenté le président de la Fécofoot visiblement confiant.

Jean Guy Blaise Mayolas a, par ailleurs,  insisté  pour que les fonds mis à disposition servent réellement  à payer les joueurs, le staff technique et le personnel administratif tout en souhaité une meilleure restructuration des clubs engagés. « Les équipes qui n’auront pas de médecin, entraîneur qualifié, chargé des médias et officiers de sécurité, seront retirées de la compétition », a précisé le président de la Fecofoot.  

 Le succès de ce projet, rappelons-le, ne peut se faire sans la qualité des infrastructures.  Il y a un défi à relever quant à  la qualité de la pelouse du Complexe sportif de Pointe-Noire.