Hommage d’un neveu à sa tante : Tiakola évoque le souvenir de Lucie Kunda

De posts sur les réseaux sociaux, Tiakola n’en a pas fait qu’un seul. En effet, fouillant dans ses souvenirs d’enfance et également de famille, c’est bien le cas de le dire, il n’a pas été difficile pour le chanteur évoluant en France de trouver à quoi s’attacher. Un live du trio, Lucie, Péguy et Elie, lui a permis de se remémorer un événement de son jeune âge. «  Je n’arrive pas à y croire, c’était votre première à Paris, vous étiez venues faire un concert. On vous regardait répéter à la maison. C’était le premier live de ma vie, on connaissait les chansons par cœur », a-t-il écrit en légende à la vidéo dans sa story Instagram.

Tiakola ne s’en est jamais caché, il avait une profonde admiration pour ses tantes, les Kunda sisters. Les voir chanter en parfaite synchronie avait été inspirant. Cela avait autrefois émerveillé et enchanté ses oreilles d’enfant. Quand on a des chanteuses de la trempe de ces dernières, il y a de quoi s’enorgueillir. C’est donc avec une once de fierté dans la voix que dans une interview, il révélait ce qu’il tenait vraisemblablement pour un bel héritage familial.

Il y a aussi cet adieu : « Merci pour tout… Repose en paix Tata » encadrant la pochette de Yaweh, Kumisama, un de leurs plus gros succès, si pas le plus gros dont presque tous les titres, onze, sont des intemporels. En effet, de Nabonzeli yo, à Landa Yesu en passant par Onyame Cro-cro-cro, Jésus reviendra, Nakutani na Yesu, Je veux tout casser, pour ne citer que ceux-ci, il n’en est pas un seul dont les mélomanes ne se souviennent. Encore un autre message posté : « Hommage à Lucie Kunda, une chanteuse chrétienne avec du talent ». Celui-ci accompagne un extrait d’un solo de dix-huit secondes de la disparue dans une interprétation d’une composition de feu Charles Mombaya sur Twitter. Que de souvenirs !