Journée de la femme africaine : plaidoyer pour l’inclusion financière des femmesLundi 8 Août 2022 - 15:13 La ministre de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Inès Bertille Nefer Ingani, a invité, le 5 août, à Brazzaville, à l'occasion de la célébration de la Journée de la femme africaine, les institutions nationales et internationales à œuvrer davantage pour l’émancipation financière des femmes. Face aux chefs de missions diplomatiques accrédités au Congo, ministres et corps constitués, la ministre Inès Bertille Nefer Ingani a lancé que « promouvoir les programmes de responsabilité des femmes et filles ainsi que libérer leur capital humain contribueraient à la croissance des pays». Ainsi donc, la ministre en charge de la Promotion de la femme a reconnu que la plupart des pays ont amélioré le fossé hommes-femmes, notamment la participation des femmes à la gestion du pouvoir, au processus de prise de décision, au respect des droits, à la suppression des violences, à leurs accès aux services sociaux de base et d’appui à la production. « Dix femmes se sont ajoutées à l’Assemblée nationale au terme des élections législatives organisées au Congo, soit un taux de 11, 25% à la quatorzième législature et 16,55% à la quinzième législature », a indiqué la ministre Inès Bertille Nefer Ingani. Par ailleurs, elle a plaidé pour le statut politique et socio-économique invitant les programmes de développement de l’Afrique à prendre en compte l’inclusion financière des femmes et fille. Le programme national de développement du Congo en cours inclut des chapitres pour l’autonomisation des filles et femmes. « L’inclusion financière des femmes demeure le principal levier pour leur développement durable », a-t-elle souligné. Enfin, la ministre a loué l’œuvre des femmes africaines pionnières pour l’émancipation féminine dont les actions panafricaines réalisées par l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, pour défendre la cause féminine. « Nous devons garder les principes fondamentaux de nos organisations féminines pour évaluer le progrès, notamment les questions relatives à l’unité, la solidarité, la paix, le développement et les droits de l’homme en général et les droits de la femme en particulier », a souhaité la ministre. Fortuné Ibara Notification:Non |