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Éditorial

On reparle de l'arbre

02-11-2024 17:33

Mercredi 6 novembre sera célébrée la Journée nationale de l'arbre. Institué en 1984, ce rendez-vous se renouvelle depuis quarante années, preuve s'il en faut de la pertinence du choix fait par les plus hautes autorités congolaises d'accorder une attention particulière à la préservation de l’un des maillons essentiels des écosystèmes naturels.

L'arbre, cela va sans dire, est une richesse universelle inestimable en raison de la place qu'il occupe traditionnellement dans l'équilibre de la vie en société. Situé au cœur de l’Afrique centrale, notre pays se positionne, avec ses voisins, à l'avant-garde de la sensibilisation aux politiques de financement des initiatives en faveur de la forêt. Le Fonds bleu pour le bassin du Congo, lancé en 2017, en est la parfaite illustration.

Le planting d'arbres à l'occasion de la Journée nationale dédiée constitue un témoignage supplémentaire de l'attachement des Congolais à ce processus dont ils peuvent être fiers pour avoir été, depuis quatre décennies, parmi les premiers à s’organiser de la sorte.

Devant l'ampleur des dégâts causés par les calamités naturelles, la forêt reste un moyen de lutte efficace contre le dérèglement climatique. En plantant un arbre de son choix, comme nous sommes appelés à le faire ce 6 novembre, chacun contribuera, au travers de ce geste responsable, à la régénération de nos forêts, à la protection de nos terres.

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Lire ou relire : « Fissures embrumées » de Jean-Bertin Mouankie

Vendredi 15 Septembre 2023 - 14:30

Préfacé par Sauve-Gérard Ngoma Malanda, le premier recueil de poésie de Jean-Bertin Mouankie, publié par L'Harmattan Congo-Brazzaville, est un véritable corpus de souvenirs et d'idéaux personnels en lien avec les réalités contemporaines.

C'est une trentaine de textes lyriques sur diverses thématiques de la vie courante que le lecteur parcourt avec plaisir, textes présentés en deux parties. Fissure 1 est un ensemble de chants consacrés à la mer, à la valeur écologique de l'arbre, à la défense des droits fondamentaux de la vie, à la valorisation de l'école, et aux différentes conditions humaines endogènes et exotiques. "Les mots sont morts/ Les maux tiennent corps/ Alors/ L'identité déchirée/ L'histoire plastifiée/ La nature échaudée/ L'humanité étriquée.", clame le poète à la page 23.
Fissure 2 compte dix poèmes écrits de la même verve que la première partie. Seulement ici le ton est plus anecdotiques. Du soleil d'été de la Floride bercé dans le jazz et d'une présence amicale qui rend nostalgique, le poète rêve encore de son passé lointain, sous la hantise de l'être aimé et perdu.
La mort et le désenchantement qui le désarme dans sa peau de pharmacien, inspire en même temps sa plume martyre. L'écriture devient alors un exutoire, une ballade de résilience où s'invite le lecteur dans une symbiose de réalisme et d'onirisme qu'illustre bien la toile de Rhodes Makoumbou, à la couverture du livre.

Aubin Banzouzi

Légendes et crédits photo :

Photo: Couverture de l'ouvrage/DR

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