Lutte contre le travail forcé des jeunes : l’OIT et les experts internationaux échangent sur la questionMercredi 15 Novembre 2017 - 14:30 Le sujet est en examen depuis le 14 novembre dans la ville de Buenos Aires, en Argentine, à la faveur de la 4e conférence mondiale sur l'élimination durable du travail forcé des enfants.
La rencontre internationale organisée par l'Organisation internationale du travail (OIT), en partenariat avec le gouvernement argentin, prendra fin le 16 novembre. Elle a pour objectif principal d'accélérer le rythme de l'élimination du travail des enfants d'ici à 2025, conformément aux engagements pris en 2015, dans le cadre des Objectifs de développement durable (ODD). Elle connaît la participation active des Etats membres de l’OIT, des organisations régionales, des partenaires sociaux, des entreprises et organisations de la société civile. « Il est temps que nous formulons une action concertée en mettant en place une politique efficace afin de reléguer le travail forcé des enfants et l’emploi des jeunes dans les oubliettes de l'histoire. C’est pourquoi, nous aborderons pendant trois jours différents sujets liés à l’éradication de ce phénomène », a précisé le responsable de l’OIT, avant de spécifier que les participants identifieront au cours de la rencontre les scénarios possibles et les conditions qui permettront, en plus de l'élimination du travail des enfants d’ici à 2025, l'élimination également du travail forcé d’ici à 2030 afin de promouvoir des emplois productifs et un travail décent pour les jeunes. Pour l’OIT, ces travaux aboutiront à la publication d’un texte intitulé : "La Déclaration de Buenos Aires", qui devrait être adoptée à l'issue de la conférence. En effet, selon l’OIT, cette réunion doit se traduire par des engagements car, les participants seront également invités à prendre publiquement l'engagement d'accomplir des actions concrètes, entre autres, la ratification des instruments internationaux pertinents dans un délai donné, le lancement des initiatives au niveau national, sous-régional ou régional. « Nous avançons dans la bonne direction, mais nous devons le faire à un rythme beaucoup plus soutenu », a ajouté le responsable de cette institution. Et de conclure que les recommandations qui seront émises énumèreront quatre piliers politiques essentiels dans la lutte contre le travail des enfants à savoir le renforcement des protections juridiques, l'amélioration de la gouvernance des marchés du travail et des entreprises familiales, la consolidation de la protection sociale et l'investissement dans une éducation gratuite de qualité. Rock Ngassakys Notification:Non |