Minéraux de développement : validation de la feuille de route et du plan de retour au travail

Samedi 3 Février 2024 - 12:07

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La première session technique de renforcement de capacités et de partage d’expériences sur la formalisation, l’environnement, la santé et la sécurité dans le secteur des minéraux de développement en République du Congo, qui s’est clôturée le 1er février à Brazzaville, a débouché, entre autres, sur la validation de la feuille de route et du plan de retour au travail.

Organisée par le ministère de l’Industrie minière et de la Géologie en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), la session de formation a regroupé des participants venus des ministères en charge des Mines, de l'Environnement, de la Construction, des Petites et moyennes entreprises ainsi que de l’Université Marien-Ngouabi, du Centre de recherche géologique et minière, et des artisans. Animée par des experts locaux et du bureau régional du Pnud, elle a permis aux participants d’échanger sur la genèse, les défis et les opportunités dans la formalisation et l’organisation du secteur des minéraux de développement; l’élaboration d’un plan d’affaire, la recherche de financement et l’éducation financière ; la caractérisation et la valorisation de certains minéraux de développement (argile, latérite et sable) ; la présentation du potentiel géologique et minier des départements du Congo.

« La feuille de route, le plan de retour au travail validés au cours de cette session sont là des outils de taille pouvant vous permettre d’opérer la démultiplication des acquis pour le développement de vos entreprises, la création d’emplois au profit des jeunes congolais et la mobilisation des financements pour alimenter des opportunités de croissance de vos entreprises respectives », a rappelé le délégué du Pnud à cette cérémonie, Hollande Nziendolo.

Selon lui, les travaux de groupe ont permis d’explorer des solutions innovantes et de partager des meilleures pratiques pour l’exploitation, la valorisation et la formalisation des entreprises minières artisanales. Des initiatives qui représentent des étapes cruciales vers un secteur minier plus durable et inclusif. « Nous avons aussi eu le privilège de découvrir le potentiel minier et géologique de dix départements de la République du Congo. Les données partagées par les directeurs départementaux ont mis en lumière la diversité et la richesse de nos ressources naturelles, tout en soulignant l’importance d’une exploitation responsable et durable », a-t-il indiqué, encourageant les artisans à s’engager dans la formalisation afin d’accéder au financement, aux services et technologies d’appui offerts aux entreprises pour financer le cycle d’exploitation et réaliser le profit.

Des recommandations pour valoriser le secteur

Au terme des travaux, plusieurs recommandations ont été prises dont celles consistant à la mise en place d’un cadre d’échange et de formation continue entre les participants et les formateurs ; la poursuite du processus de formalisation des artisans du secteur des minéraux de développement. Les participants ont aussi suggéré de procéder à la cartographie et l’estimation des réserves en minéraux de développement ; de renforcer les capacités techniques des artisans évoluant dans la filière des minéraux de développement ; de mettre en place un cadre de valorisation des résultats des recherches scientifiques sur les minéraux de développement. Les autres recommandations concernent la création d’une cellule d’appui et de promotion des projets sur les minéraux de développement, ainsi que le renforcement des capacités de l’administration dans le secteur des minéraux de développement.

La conseillère aux mines du ministre d’Etat, ministre des Industries minières et de la Géologie, Noida Ngatsé Lebela, a catégorisé les acquis de cette formation en trois ordres. Il s’agit de l’acquisition des connaissances théoriques sur les techniques fondamentales et les notions pratiques liées aux minéraux de développement et à l’écoconstruction à partir des ressources locales disponibles ; la capacité de présenter le processus de formalisation ; la capacité de former les acteurs sur les enjeux et défis de l’environnement, la communauté, la santé et de la sécurité dans les mines et carrières. « Je prends acte de vos recommandations que nous allons transmettre à notre hiérarchie et d’en assurer le suivi de la mise en œuvre. J’ose espérer que dans le cadre de la promotion et la valorisation du secteur des minéraux de développement en République du Congo, ensemble nous œuvrerons pour la mise en application de ces recommandations », a-t-elle conclu.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

1-Le présidium / Adiac 2- Les participants/Adiac

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