Oeuvres sociales : Une société chinoise réhabilite l’école primaire Bernard Mountou-Mavoungou de Loandjili

La compagnie pétrolière China National Offshore Company (CNOOC) a accompli cette louable œuvre dans le cadre de la collaboration agissante avec le ministère des Hydrocarbures. En réhabilitant les bâtiments à usage de salles de classes et le mur de clôture érigé pour sécuriser l’infrastructure et permettre ainsi aux enfants de suivre des enseignements dans des conditions améliorées et aux enseignants de les dispenser dans un environnement propice, l’opérateur pétrolier chinois vient d'apporter un ballon d’oxygène non négligeable à cette école qui, depuis quelques temps, s’enfonçait dans un piteux état de délabrement.

En souhaitant la bienvenue aux hôtes, Fernande Marie Cathérine Dékambi Mavoungou, administrateur maitre de l’arrondissement 4 Loandjili à Pointe-Noire, a dit  « l’école est le creuset des cadres dont le pays a besoin demain pour se développer. C’est pourquoi ceux-ci doivent apprendre dans les meilleures conditions de travail .»

De son côté, Gong Shao Bo, directeur général de CNOOC a rappelé que cette action s’inscrit dans le cadre de la coopération fructueuse sino-congolaise dont le 50e anniversaire a été célébré dernièrement par les deux chefs d'État qui ont mis l’accent, a t-il ajouté, au développement des activités pétrolières dans un partenariat gagnant-gagnant.  

L’engagement du  ministre des Hydrocarbures, qui ne ménage aucun effort pour stimuler les acteurs du secteur pétrolier d’accompagner le gouvernement dans son œuvre de modernisation de l’école congolaise, a été salué par Hellot Matson Mampouya qui a exhorté cette société à poursuivre sur la même lancée afin  d’aider l’école congolaise. Aux populations riveraines, à l'encadrement éducatif, aux enfants, il a demandé de prendre soin de ce précieux bijou. « Nous devons éviter d’inscrire notre action dans une espèce de tonneau de danaïde qui se traduirait par un recommencement permanent. Il faut donc que nous puissions considérer cette œuvre merveilleuse comme un acquis au profit des générations présentes et montantes. Par conséquent, nous devons prendre soin de ce bijou en commençant par les populations riveraines qui doivent scrupuleusement veiller à ce que cette enceinte ne se transforme pas en repaires de quelques égarés qui trouveraient ici le lieu de leurs opérations obscures, après avoir franchi le mur » a t-il dit.

Cette activité vient appuyer les efforts du chef de l’État qui a décrété 2013, année de l’éducation de base et de la formation professionnelle et 2014, année de l’enseignement général, technique et supérieur. Deux années consécutives consacrées à l’éducation, l’enfant constituant l’avenir de demain.