Point de vue : Wences Mouandzibi - le journalisme, un métier de passion

Vendredi 27 Septembre 2024 - 13:50

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« Quand je pratique le journalisme, je vis au rythme de ma passion ». Dévotion, responsabilité et créativité sont, entre autres, des mots qui décrivent Wences Mouandzibi, un jeune journaliste culturel qui se démarque du lot. Passionné de l’excellence, pour Wences plus connu sous le nom de Wences De Laville, « n’est pas journaliste qui le veut mais qui le vit comme une passion ».

 

Être journaliste!

En dépit des mutations et des variations du métier, qui impliquent des changements profonds dans la façon de délivrer l’information, les professionnels des médias s’adaptent et font vivre leur métier en gardant comme clef de voûte la passion et la pertinence. « Le journalisme, plus qu’un métier, c’est un art. Il s’agit de l’art de présenter les faits dans un langage limpide avec précision et objectivité. N’est pas journaliste qui le veut mais qui le vit comme une passion. Dans mon pays, en République du Congo, la pratique du journalisme est observée par des professionnels de l’information issus de la faculté des lettres, des arts et des sciences humaines, notamment du département des sciences et techniques de la communication d’une part et des autodidactes d’autre part », a expliqué Wences Mouandzibi.

Selon lui, la création d’un environnement médiatique capable de contribuer au développement passe d’abord et avant tout par la passion, c’est-à-dire un désir ardent d’informer et de transmettre l’ambition. « Un bon journaliste, c'est celui qui est énergique, choisit la bonne information pour ses téléspectateurs, internautes ou lecteurs ». Pour Wences, quand un journaliste vit son métier comme une passion surtout dans l’environnement « qui est le nôtre », avec des conditions de travail précaires, un salaire dérisoire, souvent il se comporte comme un vendu pour sa profession, ce dernier fait bouger les lignes au rythme de sa plume, de sa voix et redonne espoir aux porteurs des projets novateurs, aux personnes désespérées. Pour ainsi dire que le journalisme reste avant tout un vrai métier de passion malgré les difficultés.

Vivre le journalisme comme un métier

A en croire Wences, deux choses sont essentielles pour vivre le journalisme comme un métier, notamment « Identifier son centre d’intérêt et le vivre avec empressement ». De par ces mots, Wences veut tout simplement dire que le journalisme est bien plus qu’un métier : c’est une aventure passionnante qui ouvre les portes du savoir et de la découverte. Derrière ce métier se cache un travail minutieux, une passion pour l’information, et un désir de partager avec le monde.

Parcours : il confie…

Je me suis lancé dans cette noble profession quand  j’étais en 2e année à l’université. Je me plaisais bien à aller à la radio, il s'agit de DRN1 où grâce à un collègue, présentateur de l’émission Volt face, je portais ma voix sur des sujets de société. L’aventure était très passionnante, une aventure amplifiée lors de mes stages aux Dépêches de Brazzaville, une grande maison de presse qui m’a appris le terrain. Mon passage à Top TV, à Télé Pointe-Noire puis à Vox télévision où j’évolue jusqu’ici en qualité de journaliste-reporter, présentateur des émissions culturelles et rédacteur en chef est le fruit d’une passion bien entretenue, aiguisée par des aînés et doyens pour qui j’éprouve beaucoup d’admiration.

Plaidoyer pour le secteur

« Je ne peux conclure ce sujet sans pour autant faire un plaidoyer pour la subvention aux médias, et surtout la redistribution de la redevance audiovisuelle, un sujet complexe au Congo qui échappe au ministère de la Communication et des Médias même au Conseil supérieur de la liberté de communication. Aucun pays au monde ne peut se développer sans une presse financièrement au point, capable de faire face aux défis qui s’imposent ».

Gloria Lossele

Légendes et crédits photo : 

Wences Mouandzibi/ DR

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