Recherche scientifique : la Fondation congolaise pour la recherche médicale signe un partenariat avec l’IRSSAJeudi 19 Novembre 2015 - 18:15 Cette convention de partenariat, entre la Fondation congolaise pour la recherche médicale (FCRM) et l’Institut national de recherche en sciences de la santé (IRSSA), a été paraphée le 16 novembre dernier. Elle a pour objectif de renforcer le système de santé en luttant contre un certain nombre de pathologies. Ce partenariat d’une durée de cinq ans, a été concrétisé par Francine Ntoumi, directrice générale de la Fondation congolaise pour la recherche médicale, et Charles Gombé Mbalawa, directeur par intérim de l’Institut de recherche en sciences de la santé, à l’occasion du 3ème symposium interne, organisé par l’IRSSA. Dans le cadre de cette convention, les deux institutions vont œuvrer conjointement dans plusieurs projets, entre autres, la surveillance du paludisme et la prévention de la transmission du VIH/Sida de la mère à l’enfant. De même, les deux partenaires s’engagent à œuvrer dans la prévention des co-infections de la tuberculose, du VIH, des hépatites, du paludisme et de l’helminthe ainsi que dans l‘observatoire des diarrhées sévères chez les enfants de moins de 5 ans. Selon les termes de cette convention, les deux structures militeront conjointement pour organiser, conduire et exécuter des produits communs de recherche ; mettre en œuvre une programmation scientifique sur les thèmes qui sont en relation avec la demande sociale dans le domaine médical. Ils devront également contribuer au développement de la culture scientifique ; mutualiser les capacités techniques et scientifiques, mais surtout pour rechercher ensemble des financements et développer ensemble certains projets. Pour la mise en œuvre effective de cette convention, les deux partenaires devront désigner un responsable qui assurera le suivi, l'évaluation et la pérennité de l’activité. Le symposium qui a servi d’occasion pour nouer ce partenariat, a permis aux participants de développer des thèmes liés aux pathologies bien précises. Il s’est agi des thèmes comme : les vecteurs du paludisme ; l’aromathérapie ; la charge parasitaire chez l’enfant atteint du paludisme ; les informations générales sur le Cancer. Parlant du cancer à cette occasion, le professeur cancérologue, Charles Gombé Mbalawa faisait savoir que cette maladie grave touche aussi bien les enfants que les adultes. Dans le seul Centre hospitalier et universitaire (CHU), cette maladie représente 10 à 20% de toute la pathologie. Le traitement de cette maladie, concluait-il, est possible par quatre moyens majeurs. Firmin Oyé Notification:Non |