Route nationale n°1 : les restaurants de fortune risquent d’envahir la chaussée

Lundi 9 Novembre 2020 - 14:56

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Les hangars servant d’espace de restauration se multiplient aux abords de la route nationale n°1 à une distance non réglementaire. Danger pour les commerçants et clients, danger pour la chaussée qui risque de se dégrader.  

L’activité économique se développe sur la route nationale n°1. En dehors des vendeurs à la criée qui se tiennent un peu loin de la chaussée pour s’y rapprocher à l’arrivée d’un véhicule de transport en commun, il y a d’autres qui érigent des restaurants aux abords dont les étalages s’étendent jusqu’à quelques centimètres de la voie. La distance n’est pas réglementaire, les garde-fous manquent par endroit pour sécuriser ces restaurants qui poussent anarchiquement comme des champignons dans des zones choisies par les vendeurs de leur propre gré.

« Je me suis installée ici parce que c'est un carrefour qui mène dans plusieurs communautés urbaines : Sibiti, Nkayi, Loudima. Les clients viennent nombreux. Certes nous sommes exposés mais nous faisons attention », a indiqué Justine Moukengue, propriétaire d’un restaurant de fortune à quelques encablures de Madingou, chef-lieu du département de la Bouenza.

La chaussée en danger

En réalité, les eaux usées utilisées par les tenants de ces restaurants constituent un danger pour la chaussée. Après avoir lessivé les ustensiles de cuisine, les eaux sont jetées aux alentours. Conséquences : le flux des eaux déversées augmente jour après jour et celles-ci peuvent causées des petites fissurent qui finiront par devenir des pointes d’érosion. C’est encore pire lorsque ces eaux sont directement versées sur le bitume. Pour la sécurité des restaurateurs, clients, et de la route, tout devrait être réglementée.

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Un des restaurants de fortune près de la chaussée sur la route nationale n°1

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