Santé d'urgence : le genre intégré dans les interventions

 La grande décision vient d’être prise par les membres du Cluster Santé de l’OMS, des ministères de la Santé publique,  des Affaires sociales, Action humanitaire et Solidarité nationale et de la société civile au cours d’une formation tenue  dans la salle  de conférence de l’OMS sur le  thème la prise en compte du Genre dans les interventions en santé d’urgence.

Cet atelier s’est fixé comme objectif de sensibiliser et stimuler les acteurs du secteur de santé sur la prise en compte du genre dans leurs interventions; familiariser les acteurs du Cluster dans le processus allant de la récolte des données à leur utilisation dans la planification d’un projet; découvrir et maîtriser les outils qui facilitent une planification et une provision des services de santé sensible à l’égalité des sexes.

Au cours de cette formation, il était question aux participants de réfléchir sur les défis et les opportunités d’intégrer le genre dans le travail en santé, ils ont également consolidé  les compétences pratiques sur l’utilisation des outils de prise en compte du genre.

Évoquant le processus de l’élaboration du Plan d’action humanitaire (PAH) de la RDC sensible au genre, le conseiller Inter agence, GenCap, et principal formateur, Jean-Baptiste Mikulu, a laissé entendre que la nécessité d’approfondir les analyses humanitaires en procédant à une identification des besoins qui tiennent compte des spécificités des hommes, des femmes, des garçons et des filles qui ne sont pas généralement affectés ni n’expérimentent les effets de la crise de la même façon.

« Notre assistance ne rendra ces communautés résilientes que si nous planifions nos stratégies de réponse en fonction des besoins exprimés de façon plus participative par ces femmes, hommes, garçons et filles, en tenant compte de leurs capacités, identités et mécanismes de résilience », a-t-il déclaré tout en ajoutant que les stratégies de réponse consécutives à l’analyse de ces besoins prendront en compte la problématique des différences ainsi constatées en privilégiant des interventions sur les causes et facteurs de ces différences dans la capacitation à la résilience et une réponse plus durable à la crise.