Sciences et Recherches : renforcement des capacités des universitaires par le partage et la mutualisation de leurs expériences

Au cours de ces travaux, les communications et les principaux thèmes abordés se rapportent à l’histoire et à l’avenir de l’Afrique. Cette rencontre va être l’occasion pour plus d’une quarantaine d’enseignants-chercheurs, de partager leurs expériences, de confronter les résultats de leurs recherches et faire le point sur la masse de connaissances accumulées dans leurs différentes universités sur les problématiques aussi diverses que la Nation, l’État, l’ethnie, l’ethnicité, la stéréotypie, le développement, et enfin, l’unité africaine.

Organisée conjointement par le Laboratoire d’anthropologie et d’histoire de la faculté des Lettres et des Sciences humaines de l’université Marien-Ngouabi et le Centre de recherche et d’études en Histoire et Archéologie de la faculté des Lettres et des Sciences humaines de l’université Omar-Bongo, cette session répond donc aux besoins fondamentaux d’une histoire commune, celle d’une élucidation constante de nos réalités par l’expertise africaine, mais aussi, aux contraintes d’un futur commun qui est celui du développement de l’Afrique.

À l’ouverture des travaux, le ministre de l’Enseignement supérieur, Georges Moyen, a déclaré que cette initiative participait au renforcement des capacités des universitaires par le partage et la mutualisation de leurs expériences. « L’histoire et l’avenir de l’Afrique nous condamnent de manière positive à ce type de commerce. La modernité, que toutes les nations africaines appellent de leurs vœux, exige l’accompagnement réciproque et la mise en commun critique des intelligences sur ce qui fonde notre vie aujourd’hui », a-t-il relevé.

Participent également à ces assises les recteurs de l’université Marien-Ngouabi et de l’université Omar-Bongo, les doyens des facultés des Lettres et Sciences humaines de ces deux universités, les représentants et les partenaires de l’Université Marien-Ngouabi.