Scrutin présidentiel : les observateurs nationaux encouragent les candidats perdants à saisir la Cour constitutionnelle

Mardi 29 Mars 2016 - 18:45

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Les observateurs du Comité de suivi de la convention pour la paix et la reconstruction du Congo ont invité, à travers une déclaration rendue publique  le 29 mars à Brazzaville, les  candidats perdants à déposer les dossiers de contestation des résultats auprès de la Cour constitutionnelle, comme l’exige la loi électorale.

Le coordonnateur général de l’observation nationale, Marius Mouambenga, a indiqué dans cette déclaration,  que le scrutin du 20 mars s’est déroulé dans la paix et la sérénité sur l’ensemble du territoire national en dépit de quelques manquements techniques  que l’observation nationale avait déjà relevé dans son rapport préliminaire, entre autres, la suspension des communications téléphoniques.

 Au nombre de  ces éléments d’appréciation positive du processus électoral, a-t-il dit, il faut ajouter l’application de la régle de la parité et la présence des délégués des candidats dans  tous les bureaux de vote. Ce fait, a-t-il poursuivi,  réduit significativement les contestations des résultats.

Par ailleurs, le Comité de suivi de la convention pour la paix et la reconstruction du Congo  a présenté ses encouragements  à tous les candidats qui ont introduit des recours devant la Cour constitutionnelle. « Cette procédure, à notre avis, n’a pas besoin de pression particulière pour aboutir. Elle privilégie ainsi la consolidation de la paix, la préservation de l’unité nationale et le renforcement de l’Etat de droit et de la démocratie », a déclaré Marius Mouambenga.

Le coordonnateur général de l’observation nationale a rappelé, en outre, que l’élection du président de la République est la clef de voûte des institutions de la nouvelle République. Elle est organisée, a-t-il déclaré, après la concertation politique de Sibiti au cours de laquelle ont été décidées, entre autres : l’utilisation du bulletin unique pour la première fois ; l’application systématique du principe de parité à tous les échelons du processus électoral jusque dans les bureaux de vote ; la présence dans les 5365 bureaux de vote des délégués des candidats et la création d’une Commission nationale électorale indépendante.

   

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Marius Mouambenga

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