Sécurité publique : "Radio Matanga", la guerre contre les nuisances sonores

« En effet, depuis un certain temps, nous assistons à une nouvelle explosion des nuisances sonores, mais aussi au retour en force des « Radios Matanga » qui polluent nos nuits au nom de l’hommage à nos morts. Les veillées funéraires sont redevenues de véritables carnavals, au lieu d’être des lieux de recueillement », constate avec amertume le général Jean François Ndenguet.

Le directeur général de la police a pris l'exemple des églises de réveil, légalement reconnues, qui se croient autorisées à redoubler de cris, des chansons hurlantes, de prières vociférées, de jour comme de nuit du fait de leur reconnaissance officielle « alors que la même loi qui leur reconnaît une existence légale interdit sans exception les nuisances sonores ».

Il a indexé les bars dancing et autres boîtes de nuit dont l’ouverture est pourtant soumise à des horaires règlementés. Malheureusement, ces établissements poussent à fond leurs décibels de musique, de jour comme de nuit. En réalité, l’obligation leur est faite d’organiser leurs activités dans des locaux insonorisés pour éviter que le bruit assourdissant de leur musique déborde et dérange tout le voisinage. Sans être exhaustif dans la citation des cas flagrants, Jean François Ndenguet a déploré également le fait que beaucoup de citoyens, sous prétexte de l’euphorie, roulent dans des voitures à vive allure, tous les klaxons activés, causant d’inacceptables nuisances dans la ville.

Le général Jean François Ndenguet a indiqué qu’une coordination opérationnelle sera mise en place pour exécuter toutes les instructions y relatives, et cela dans les meilleurs délais.