Souvenir : que reste t-il de l'adresse du président Marien Ngouabi aux femmes de l'URFC ?Samedi 14 Mars 2015 - 12:41 Le 13 mars 1977, le président Marien Ngouabi s'était adressé aux femmes de l’Union révolutionnaire des femmes du Congo (URFC). 38 ans après, ce message reste gravé dans la mémoire de la femme congolaise actuelle. Réunies autour de l'Organisation des femmes du Congo (OFC), née des cendres de l'URFC, les femmes ont organisé une conférence-débat, le vendredi dernier. Deux thèmes ont été développés à cette occasion : « vie politique et militantisme où sont les femmes ? » et « Femmes congolaises, impliquons-nous pour la sauvegarde de la paix ». Plusieurs intervenants ont pris la parole à cette occasion parmi lesquels : l’ancien ministre de l’Éducation, Jean-Pierre Ngombé, proche collaborateur du président Marien Ngouab. Il a basé son intervention la vie du président du Congo de 1698 à 1977 en mettant en exergue ses qualités d’homme d’État. Le président Marien Ngouabi, a-t-il rappelé aux femmes de l’OFC, tout au moins pour celles qui ne le connaissaient pas parce qu’étant trop jeunes à l’époque, « avait beaucoup de prémonition ». Et de préciser : « C’était un homme de paix, qui aimait le peuple. Là où les intérêts du peuple étaient menacés, il intervenait. Humble, modeste, Il aimait vivre en société ». Dans son adresse aux femmes, le 13 mars 1977, le président Marien Ngouabi avait focalisé son intervention sur l’éducation de cette dernière. Cette éducation devait conduire à la libération de la femme en la rendant responsable dans la société, au foyer, au sein de l'administration et de l'entreprise, etc. Une évocation qui a suscité l'intérêt des femmes présentes à cette cérémonie. « Aujourd’hui, nous constatons que ce dynamisme qui habitait nos structures intermédiaires et de base de notre parti n’a plus la même intensité qu’à l’époque de Marien Ngouabi », a déclaré l’une des participantes. Le président de la fédération du PCT-Brazzaville, Gabriel Ondongo, a exhorté les femmes de l’OFC à s'identifier à leurs aînées de l’URFC pour que la femme congolaise prenne ses marques en politique. « Les femmes doivent en permanence être animées du sentiment d’être toujours utiles à notre pays », a-t-il conclu.
Jean Jacques Koubemba Légendes et crédits photo :Les femmes de l'OFC |