Transport maritime : le guichet unique est vivement attendu

Le sujet figure parmi les recommandations du séminaire atelier sur la facilitation du trafic maritime international qui s’est tenu du 7 au 9 octobre à Pointe-Noire. Les participants ont suggéré le démarrage effectif du GUOT, soucieux d’évoluer dans un environnement économique prospère. Les outils sont disponibles avec la loi qui porte création du GUOT. Cependant, il est fait état des tracasseries dont sont victimes les chargeurs et les autres usagers de la chaîne de transport (import/export).

Les participants ont spécialement évoqué les délais excessifs d’attente pour les navires en rade. Ils ont aussi souligné la loi de finance 2013 supprimant certains droits et taxes à l’importation et les textes réglementaires sur l’exercice de la profession de transporteur routier. Parmi les sujets en débat : la création d’un bureau de gestion de frêt terrestre ; la redynamisation de la communauté portuaire et la commission nationale de facilitation couvrant tous les modes de transport.

Le secrétaire général de l’Organisation maritime internationale (OMI), Koji Sekimizu, a expliqué, à l’occasion, que les économies sont tributaires du coût des importations et des exportations. À travers la facilitation des échanges, les gouvernements, les entreprises et les consommateurs y gagnent. Afin de résoudre certains problèmes, l’OMI a élaboré la convention FAL qui vise à faciliter le trafic maritime international, sans contrainte pour les États. Le conseil des chargeurs bénéficiaires de ce séminaire a présenté le dispositif mis en place au port autonome de Pointe-Noire.