Udps: le parti proteste et menace pour la répression de sa marche au Kasaï Oriental

Samedi 11 Janvier 2014 - 12:45

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La formation politique qui a, par ailleurs, noté plusieurs arrestations dans ses rangs, a promis de réagir énergiquement sur l’ensemble de la République.

Dans une réaction signée le 9 janvier par son porte-parole, Joseph Kapika, l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps) a protesté contre la « répression dans le sang » de la marche de ses membres à Mbuji-Mayi, dans le Kasaï Oriental.

Le parti d’Étienne Tshisekedi, qui fait remarquer que son silence n’est pas une capitulation, a promis de réagir énergiquement sur l’ensemble de la République. L’Udps dit, par ailleurs, qu’elle « ne peut plus continuer à comptabiliser des morts, des veuves, orphelins et des personnes enlevées ou détenues arbitrairement, des disparus et des blessés ».

Ce parti a noté qu’après l’enlèvement, le 2 janvier, à Mbuji-Mayi, de son vice-président fédéral, Bruno Kabangu Tshizubu, et son transfèrement à Kinshasa, l’Udps Mbuji-Mayi a programmé une marche pacifique pour le 9 janvier. Cela avait pour objectif d’exiger la libération de ce cadre du parti.

Suite à la répression de cette action, l’Udps note que le bilan provisoire fait état de plusieurs arrestations dont le président sectionnaire de sa Ligue des jeunes de Mbuji-Mayi, Mbikayi Munganga, et d’autres membres dont Banza Mudogo et Kalonji, ainsi que des blessés graves.

Selon ce parti, en effet, Bruno Kabangu, qui est l’un des leaders du mouvement dans le Kasaï Oriental, a été arrêté puis transféré à Kinshasa alors qu’il sortait d’une émission de débat de radio dans la ville de Mbujimayi.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Le président de l'Udps, Étienne Tshisekedi, lors d'une activité de son parti