Unesco : Abdourahamane Diallo félicite le Congo du travail culturel abattu ces quatre dernières années

Dressant le bilan des quatre années de son mandat à la représentation de l’Unesco au Congo, Abdourahamane Diallo a souligné qu’elles avaient été marquées par d’importants évènements culturels, parmi lesquels l’inscription du parc de Nouambale Ndoki sur la liste du patrimoine mondial.

« Au cours de ces quelques années, nous avons pu voir, au niveau des industries culturelles, tous les grands chantiers avec, en premier lieu, le Festival panafricain de musique qui est le grand carrefour de la musique continentale, et nous avons pu voir le succès de la neuvième édition avec la participation de la directrice générale de l’Unesco », s’est-il félicité.

Il a souligné dans son bilan que le Congo avait ratifié la convention sur la protection du patrimoine culturel immatériel dans le cadre de la convention de 2003 : « À travers cette convention, un inventaire des éléments matériels a commencé. Parmi les premiers éléments dont nous pensons qu’ils pourront être inscrits très vite sur la liste prestigieuse du patrimoine culturel immatériel, il y a le kébé-kébé, cher au président de la République. »

Abdourahamane Diallo a salué la volonté des autorités congolaises de développer le secteur culturel pour en faire une vitrine du pays. « Cette volonté de développer le secteur culturel est manifestée par le président de la République qui est derrière les grands chantiers. C’est lui qui avait présidé la conférence des présidents de l’Union africaine en 2006 à Khartoum qui était consacrée à l’éducation à la culture. C’est là qu’avaient été décidées les grandes plates-formes, comme la Charte de la renaissance africaine dont nous avons vu le lancement pour l’Afrique centrale en août dernier au niveau des industries culturelles, ou le Fonds du patrimoine africain. Il y a ici un grand leadership à saluer », a-t-il souligné.

Il a également rendu hommage aux Congolais ayant mené des activités concrètes, et à toute la famille des artistes et chroniqueurs culturels qui créent, écrivent, véhiculent, transmettent cette culture au-delà du Congo et de l’Afrique.