Vie des partis : Guy Brice Parfait Kolelas s'est exprimé lors d'un meeting du MCDDILundi 9 Décembre 2013 - 19:30 À la faveur d’un rassemblement qui s'est tenu le 8 décembre à Brazzaville, le Secrétaire général du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI) a annoncé aux militants et sympathisants que « ce parti doit être la conscience de la démocratie au sein de la majorité présidentielle »
Au cours de ce rassemblement, le Secrétaire général du MCDDI s’est longuement appuyé sur l’exemple de Nelson Mandela qui a lutté, a été jeté en prison pendant plus d’un quart de siècle et qui, à la fin de son calvaire, a tendu la main à ses frères, à l’instar de ce qu’il avait dit lors de son procès. Guy Brice Parfait Kolelas a établi des similitudes entre la vie du héros de l’Apartheid et celle du président fondateur du MCDDI. « Oui il a lutté, il était dans le désert. Quand il criait pour la démocratie pluraliste au Congo. Il était là, il a été jeté en prison. Il est sorti et il a tendu la main de façon à ce qu’on puisse bâtir un Congo uni, un Congo qui ne soit pas dirigé par des clans », a-t-il poursuivi. Et Guy Brice Parfait Kolelas d'inviter les militants et sympathisants de ce parti à ne pas oublier le chemin parcouru jusque-là : « Nous avons lutté pour que le pays soit en paix. » Guy Brice Parfait Kolelas a rappelé le dernier acte posé par le président fondateur du MCDDI en avril 2009, avec la création de la Conférence des démocrates humanistes africains (Cohada) comme plate-forme politique où il ne devait y avoir ni de majorité, ni d’opposition, mais uniquement une nation « pour aller à l’essentiel du devenir de notre nation ». Enfin, le Secrétaire général du MCDDI a appelé les militants à être prêts pour affronter les futures batailles électorales qui se dessinent à l’horizon, car a-t-il précisé, « on ne crée pas un parti politique pour accompagner les autres ». Jean-Jacques Koubemba Légendes et crédits photo :Les militants et sympathisants lors du meeting du MCDDI. |
« Oui nous sommes dans une alliance mais on ne doit pas accepter n’importe quoi car si le chemin que l’on suit n’est pas bon, on doit dire non. Et si c’est bien, on doit dire oui », a déclaré Guy Brice Parfait Kolelas. « L’alliance, c’est pour la démocratie et la paix, pour conduire le pays vers des rivages d’un pays émergent. Elle est comparable à la main que Nelson Mandela, le héros de l’Apartheid en Afrique du Sud, avait tendue à Fréderic de Klerck », a-t-il ajouté.
