Vie des partis : La session du comité central du PCT s’achève demain

Lundi 23 Décembre 2013 - 15:16

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La troisième session ordinaire du comité central du Parti congolais du travail (PCT), issue du sixième congrès, se clôture le 24 décembre à Brazzaville. Cette session a permis de faire le bilan de l’année écroulée en vue de projeter celle qui commence

Les 471 membres du comité central de cette formation politique ont fait des évaluations critiques de la gouvernance du parti et des propositions pour une meilleure efficacité en 2014. « Nous apprécions avec objectivité et responsabilité notre parcours en mettant en évidence les performances réalisées, les facteurs limitant existants et les moyens permettant de les conjurer. Nous avions ensemble défini des perspectives qui inscrivent le PCT dans une dynamique d’accroissement de son audience et de multiplication de ses succès », a déclaré le secrétaire général du PCT, Pierre Ngolo.

Élever sans cesse l’audience du parti par un sens de l’écoute et une pratique qui raffermissent la relation entre le PCT et la majeure partie des citoyens, porter le parti à un niveau d’organisation, améliorer sa promptitude réactive afin qu’il devienne une puissante machine politique et une force de mobilisation et de proposition qui rassure, conquiert, gagne et pèse dans le processus de transformation du Congo, telles sont en perspective les motivations du parti de la majorité.

Dans le but de revitaliser cette formation politique, selon Pierre Ngolo, le PCT a été présent et très actif au cours de l’année qui s’achève, notamment dans les préparatifs et la tenue de la concertation politique nationale de Dolisie. Ces assises visaient entre autres l’amélioration et la consolidation du processus démocratique au Congo.

Il a été mentionné, au cours de cette session, les efforts fournis par le parti au titre de l’année 2013, concernant la grève des enseignants, la commémoration du cinquante-troisième anniversaire de l’indépendance à Djambala ainsi que la gestion du drame du 4 mars 2012. À cet effet, le principal parti de la majorité a souligné, dans la poursuite du traitement de ce dossier, la nécessité d’une meilleure prise en compte des impatiences et des angoisses des populations victimes avec lesquelles il importe de renforcer la coopération. À ces populations victimes, le secrétaire général du parti a demandé de ne pas céder à l’intoxication et à la manipulation.

Au nombre des activités menées par le PCT, on note la campagne « Touche pas à mon président », initiée et organisée par les forces de la majorité présidentielle, tenue à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie et Ouesso. Il s’agissait de manifester la désapprobation de la majorité devant des tentatives extérieures de remise en cause de la souveraineté du Congo. Ces meetings, a rappelé Pierre Ngolo, s’intensifieront et s’approfondiront si les velléités persistent.

Au plan interne du parti, cette année a été marquée par la traduction dans les faits de la recommandation du sixième congrès extraordinaire, relative à la création dans la mouvance PCT de deux et uniques organisations des jeunes et des femmes à savoir, la Force montante congolaise et l’Organisation des femmes du Congo ; et par la pose de la première pierre consacrant le lancement des travaux de la construction du siège du PCT, le 25 août 2013, dont la réception de l’ouvrage est prévue pour décembre 2014.

Le PCT condamne fermement les actes de violence

En outre, le parti de la majorité s’est prononcé suite à la réaction de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale concernant une déclaration rendue publique le 20 décembre suite à l’incident occasionné par la perquisition du domicile du colonel Marcel Ntsourou, condamnant la survivance des milices privées. « La période nous conduisant vers 2016 constitue un moment d’agitation excessive qui explique des sorties médiatiques sans retenue et des postures agressives intolérables. Ainsi, une certaine opposition fait, sur l’affaire du 16 décembre 2013, des commentaires totalement irresponsables et d’une grande indignité. L’opposition justifie l’injustifiable en soutenant la légitimité pour un citoyen d’organiser une milice privée et d’utiliser la violence pour faire valoir ses droits présumés ou ses opinions. Le PCT dit non à de telles prises de position et réprouve totalement les récupérations partisanes de cet événement par l’opposition », a conclu Pierre Ngolo.

Josiane Mambou-Loukoula