Vie des partis : l’Upads demande la convocation urgente des états généraux de l’enseignement

Lundi 14 Octobre 2013 - 17:13

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À l’occasion de la rentrée politique de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), le premier secrétaire du parti, Pascal Tsaty Mabiala, a invité le gouvernement à convoquer, dans les plus brefs délais, les états généraux de l’enseignement, en vue de sauver l’école congolaise en péril

« La descente aux enfers de l’école congolaise se poursuit inexorablement. Depuis près de deux décennies, le système éducatif est allé de mal en pis », a déclaré Pascal Tsaty Mabiala. « Les expériences malheureuses qui ont été tentées au travers de réformes mal conçues ont eu pour effet de faire régresser le Congo qui était inscrit parmi les pays les plus scolarisés d’Afrique », a déclaré le premier secrétaire de l’Upads.

« L’opinion nationale est témoin de la débâcle du système scolaire au Congo dont l’absence cruelle de prospective le condamne pour longtemps. Pour s’en convaincre, il suffit d’interroger l’année 2013 proclamée année de l’éducation de base pour tous et de la formation professionnelle », a-t-il indiqué. Le système éducatif congolais, a poursuivi Pascal Tsaty Mabiala, a besoin d’une thérapie de choc. Par la même occasion, Pascal Tsaty Mabiala a exhorté le gouvernement à mettre en place, sans délai, la fonction publique territoriale qui constitue, selon lui, la solution idéale au déficit chronique, surtout à l’intérieur du pays, du personnel enseignant et des autres corps de métiers.

Par ailleurs, le premier secrétaire de l’Upads a déploré la lenteur administrative dans la mise en œuvre des résolutions et recommandations issues de la concertation politique de Dolisie. « À ce jour, le recensement administratif spécial apparait comme l’unique recommandation prise, alors qu’il en existe bien d’autres, toutes aussi importantes les unes que les autres, qui auraient pu déjà connaître un début de réalisation, notamment l’érection de la Commission nationale d’organisation des élections (Conel) en un organe permanent et indépendant avec des compétences réaménagées », a ajouté Pascal Tsaty Mabiala.

Dans le même registre, l’Upads a rappelé au gouvernement de diligenter la mise en œuvre de la recommandation relative à la confection de la carte d’électeur biométrique déjà expérimentée, avec succès, dans plusieurs États africains. « L’Upads, a indiqué le premier secrétaire, entend saisir, par écrit, le président de la République dans les tout prochains jours pour obtenir son implication personnelle au règlement de toutes ces questions auxquelles le gouvernement ne semble plus accorder d’intérêt. »

Abordant le chapitre des questions d’actualité nationale, l’Upads a déclaré s’opposer au projet de révision de la Constitution du 20 janvier 2002. À ce propos, le premier secrétaire a invité le président de la République à être la meilleure personne capable d’apporter la paix aux autres par sa riche expérience de la gestion de la chose publique et des hommes.

Enfin, le premier secrétaire de l’Upads a également donné le point de vue du parti sur les questions se rapportant au chômage des jeunes, au rebondissement des affaires des disparus du Beach et des biens mal acquis, à l’Arrêt de la Cour d’Appel de Paris au sujet des restes mortels de Pierre Savorgnan de Brazza ; ainsi qu'au procès sur les explosions des munitions du camp blindé de Mpila, le 4 mars 2012.

 

 

 

 

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Pascal Tsaty Mabiala, le premier secrétaire de l'Upads.