Vie des partis : près de 40 formations politiques signent l’acte constitutif des FCIR

Près de quarante partis politiques ont signé, le 9 juillet à Barumbu, l’acte constitutif des Forces centristes indépendantes de la République (FCIR), ce nouveau regroupement politique né de la fusion de deux autres plates-formes déjà existantes dans le pays.

La plate-forme, ont noté ses constituants, est née d’une carence constatée dans l’échiquier politique national selon laquelle, ceux qui sont là ne travaillent que pour leurs propres intérêts. « C’est pourquoi nous avons créé une nouvelle classe politique qui est ni à la majorité ni à l’opposition, qui vise à imposer une nouvelle dynamique, visant l’intérêt de la République », a souligné le modérateur de la cérémonie.

Dans sa première déclaration politique livrée à cette occasion, cette plate-forme politique s’est réjouie de la convocation du Dialogue politique national inclusif, qu’elle considère comme la seule voie qui permette aux Congolais de baliser l’avenir politique du pays. « Les FCIR, fort des expériences douloureuses vécues par le peuple congolais depuis l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale le 30 juin 1960, estime que le Dialogue politique national inclusif est la seule voie pacifique devant conduire à l’organisation des élections apaisées en RDC ; étant entendu que celles de 2006 et de 2011 ont été mal organisées et ont débouché sur des violences qui ont semé la désolation dans la plupart de nos familles », a souligné l’un des coordonnateurs de ce regroupement politique, Ferdinand Ntua Osiamba, qui a fait la lecture de cette déclaration politique.

Une affaire des seuls congolais

Les FCIR, qui louent les initiatives de coopération électorale avec les différents partenaires de la RDC, pensent que les élections attendues au pays doivent être réellement et uniquement une affaire des Congolais. Ce qui leur amène à condamner l’attitude de certains leaders et forces politiques qui « tendent à imposer certains préalables avant la tenue du Dialogue politique national inclusif ». Ce regroupement politique, qui dit soutenir Edem Kodjo comme facilitateur à ce forum compte tenu de son expérience et de sa maîtrise de gestion des conflits, a, enfin, exhorté tous ces leaders et forces politiques, qu’ils soient de la majorité au pouvoir, de l’opposition ou de la société civile, « à ramener tout leurs préalables au dialogue ».