Compte rendu du conseil des ministres du 11 avril 2014Samedi 12 Avril 2014 - 11:17 Il s’est tenu ce vendredi 11 avril 2014, au Palais du Peuple, une réunion du Conseil des Ministres, sous la haute autorité de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat. L’ordre du jour de ce Conseil des Ministres a porté sur l’examen de 37 affaires. Ouvrant la séance du Conseil des Ministres, après quelques propos liminaires, le Président de la République a donné la parole, en premier lieu, à Maître Aimé Emmanuel YOKA, Ministre d’Etat, Garde des sceaux, Ministre de Justice et des droits humains. Répondant à l’apostrophe du Président de la République, Maître Aimé Emmanuel YOKA a appelé l'attention du Conseil des Ministres sur onze projets de loi ci-après : Les conditions d’exploitation des champs pétroliers de Loango étaient définies dans le cadre du contrat de partage de production Madingo maritime signé le 23 novembre 1995 entre la République du Congo, Eni Congo S.A et Total E&P Congo. Le permis de recherche haute-mer B a été attribué à la société Nationale des Pétroles du Congo par décret n°2013-382 du 19 juillet 2013. Pour sa mise en valeur, la SNPC s’est associée aux sociétés Total E&P Congo, Oryx Petroleum Congo S.A et Chevron Overseas Limited. Le contrat de partage de production haute-mer B signé en octobre 2013 fixe les termes juridiques, économiques et fiscaux de mise en valeur du permis de recherche haute-mer B. Les conditions juridiques, économiques et fiscales de mise en valeur du champ pétrolier de Zatchi marine étaient définies dans le contrat de partage de production Madingo marine signé le 23 novembre 1995 entre la République du Congo, Eni Congo S.A et Total E&P Congo. Pour une meilleure requalification du champ de Zatchi, le Congo et les sociétés Eni Congo S.A et Total E&P Congo ont convenu de la conclusion d’un contrat de partage de production relatif au nouveau permis d’exploitation Zatchi II. Le contrat de partage de production signé entre les parties, définit les conditions juridiques, économiques et fiscales spécifiques aux nouveaux permis d’exploitation. On peut y noter une nouvelle répartition des participations dans le permis d’exploitation, à raison de 15% pour la SNPC, 55,25% pour Eni Congo S.A et 29, 75% pour Total E&P Congo. Les conditions juridiques, économiques et fiscales de mise en valeur du champ Mwafi étaient préalablement définies dans le contrat de partage de production Marine VI et Marine VII signé le 23 mai 1994 entre la République du Congo, la société nationale de recherche et d’exploitation pétrolière "Hydro Congo", les sociétés Agip recherches et Chevron international Limited. - Une nouvelle répartition des participations dans le permis d’exploitation, à raison de 34% pour la SNPC, 58% pour Eni Congo S.A et 8% pour AOGC ; - Le partage à parts égales des provisions de réhabilitation des sites constituées au 31 décembre 2013. Une nouvelle fois, les conditions juridiques, économiques et fiscales de mise en valeur du champ Kitina II était préalablement définies dans le contrat de partage de production Marine VI et Marine VII signé le 23 mai 1994 entre la République du Congo, Hydro-Congo, les sociétés Agip recherche et Chevron International limited. - Une nouvelle répartition des participations dans le permis d’exploitation, à raison de 38% pour la SNPC, 52% pour Eni Congo S.A et 10% pour AOGC. On retiendra que les conditions juridiques, économiques et fiscales de mise en valeur du champ Djambala II était préalablement définies dans le contrat de partage de production Marine VI et Marine VII signé le 23 mai 1994 entre la République du Congo, Hydro Congo, les sociétés Agip recherche et Chevron International Limited. Le nouveau contrat de partage de production de Djambala prévoit entre autres : - Une nouvelle répartition des participations dans le permis d’exploitation, à raison de 40% pour la SNPC, 50% pour Eni Congo S.A et 10% pour AOGC. La réattribution du permis Djambala II et les nouvelles conditions d’exploitation de celui-ci porteront le niveau d’investissements complémentaires à environ 90 millions de dollars US et ses réserves résiduelles de 2,7 à 7,7 millions de barils.
7- Projet de loi portant approbation du contrat de partage de production Foukanda II, signé le 30 janvier 2014 entre le Gouvernement de la République du Congo, la Société nationale des pétroles du Congo et les sociétés Eni Congo S.A et Africa Oil and Gas Corporation S.A. On rappellera enfin que les conditions juridiques, économiques et fiscales de mise en valeur du champ Foukanda II était préalablement définies dans le contrat de partage de production Marine VI et Marine VII signé le 23 mai 1994 entre la République du Congo, Hydro Congo, les sociétés Agip recherche et Chevron International limited. - Une nouvelle répartition des participations dans le permis d’exploitation, à raison de 34% pour la SNPC, 58% pour Eni Congo S.A et 8% pour AOGC. La réattribution du permis Foukanda II et les nouvelles conditions d’exploitation de celui-ci devraient permettre la réalisation des investissements complémentaires de 566 millions de dollars US et de porter les réserves résiduelles de ce champ de 11,5 à 39,7 millions de barils. Dans l’avenant n°11, le Congo et la société Eni Congo S.A ont défini des mesures juridiques, économiques et fiscales permettant le développement des champs matures de Ikalou-Ikalou sud, Loango et Zatchi. Ces mesures vont permettre de mobiliser des investissements d’environ 5,091 milliards de dollars US dans des travaux devant porter les réserves récupérables des champs d’Ikalou-Ikalou sud, de Loango et Zatchi de 78 à 302 millions de barils. 9- Projet de loi portant approbation de l’avenant n°18 du 9 octobre 2013 à la convention d’établissement du 17 octobre 1968 entre la République du Congo et les sociétés Total S.A et Total E&P Congo. Le permis de recherche haute mer B a été attribué par décret 2013-382 du 19 juillet 2013 à la société nationale des Pétroles du Congo. Pour sa mise en valeur, la SNPC s’est associée aux sociétés Total E&P Congo, Oryx Petroleum Congo S.A et Chevron Overseas Limited. L’avenant n°18 signé entre la République du Congo et les sociétés Total S.A et Total E&P Congo vise l’intégration des termes juridiques, économiques et fiscaux de mise en valeur du permis de recherche haute mer B dans la convention d’établissement du 17 octobre 1968.
10- Projet de loi portant approbation de l’avenant n°3 du 30 janvier 2014 au contrat de partage de production signé le 23 novembre 1995 entre la République du Congo et les sociétés Agip Recherches Congo et Elf Congo. Afin de permettre le redéveloppement des champs pétroliers de Loango et Zatchi marine, le Congo, la société Nationale des Pétroles du Congo et les sociétés Eni Congo S.A et Total E&P Congo ont convenu de la conclusion de nouveaux contrats de partage de production spécifiques aux nouveaux permis d’exploitation Loango II et Zatchi II. L’avenant n°3 au contrat de partage de production Madingo maritime consacre l’exclusion de la concession Loango et du permis Zatchi marine du contrat de partage de production Madingo maritime et le maintien dans celui-ci des seules conditions d’exploitation des champs Ikalou- Ikalou sud. Le permis d’exploitation Ikalou-Ikalou Sud est régi par décret n°2005-309 du 20 juillet 2005 et le contrat de partage de production Madingo maritime signé le 23 novembre 1995 entre la République du Congo, Eni Congo S.A et Total E&P Congo. L’avenant n°4 au contrat de partage de production Madingo maritime consacre quelques aménagements aux conditions d’exploitation des champs Ikalou-Ikalou Sud. De façon générale, cet avenant améliore les conditions de récupération des coûts pétroliers, renforce les moyens financiers de contrôle des coûts pétroliers et permet la réalisation des travaux de développement complémentaires. 12- Projet de loi portant approbation de l’avenant n°12 du 30 janvier 2014 à la convention d’établissement signé le 11 novembre 1968 entre la République du Congo et la société Agip SPA. Le Ministre des Hydrocarbures, Monsieur André Raphaël LOEMBA à qui revenait une nouvelle fois la parole, a sollicité de nouveau l’attention du Conseil des Ministres pour faire l’économie des dix projets de décrets inscrits à l’ordre du jour.
• Projet de décret accordant à la société Nationale des pétroles du Congo un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit permis « NENE BANGA » Le Gouvernement a attribué par décret n°2006-641 du 30 octobre 2006, un permis de recherche d’hydrocarbures liquides et gazeux dit permis Marine XII à la société Nationale des pétroles du Congo (SNPC).
• Projet de décret portant prorogation de la première période de validité du permis de recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit permis « KAYO » Le permis de recherche d’hydrocarbures liquides dit permis KAYO, a été attribué à la société WING-WAH, Pétrochemical Joint Stock Compagny Limited par décret n° 2006-173 du 14 avril 2006.
• Projet de décret portant prorogation du permis d’exploitation d’hydrocarbure dit «Permis NSOKO » Le 25 juillet 2013, ce permis d’exploitation est arrivé à expiration de la période initiale de validité. En date du 05 avril 2013, la société Total E&P Congo a sollicité la prorogation du permis d’exploitation NSOKO pour une durée de 5 ans à compter du 26 juillet 2013. Le permis de recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit «permis la NOUMBI » avait été attribué à la société ZETAH Maurel & Prom par décret n°2003-24 du 10 février 2003. « Loango II ». La concession de Loango était jusqu’à lors exploitée sur les termes du décret n°73-168 du 21 mai 1973 instituant une concession de mines dite « Loango ouest » en faveur de la société Agip Recherches Congo, et le contrat de partage de production Madingo maritime signé le 23 novembre 1995 entre la république du Congo et les sociétés ENI Congo SA et Total E&P Congo. Afin de remettre en production le champ pétrolier de Loango, le Congo, la société nationale des pétroles du Congo et les Sociétés ENI Congo SA et Total E&P Congo ont convenu de deux mécanismes juridiques : la restitution par anticipation du titre minier d’hydrocarbure de Loango et l’attribution concomitante d’un nouveau permis d’exploitation à la SNPC en association avec les sociétés ENI Congo et Total E&P Congo sur le périmètre couvert par ce titre minier d’hydrocarbure ; de même que la conclusion d’un nouveau contrat de partage de production relatif au nouveau permis d’exploitation Loango II, qui couvre la surface des anciennes concessions de mines offshore dites ''Loango Est'' et ''Loango Ouest''. Le permis d’exploitation Djambala attribué à la société ENI Congo par décret 97-87 du 10 avril 1987 est arrivé à échéance le 09 avril 2012. L’exploitation du Champ Djambala est maintenue grâce à l’instauration par le ministère des hydrocarbures d’une période transitoire allant de la date d’échéance du permis et s’achevant à la date de sa réattribution. Le nouveau permis d’exploitation Djambala II a été attribué à la société nationale des pétroles du Congo avec pour associé les Sociétés ENI Congo S.A et Africa Oil Gas Corporation S.A. Comme auparavant, l’exploitation du Champ FOUNKANDA est maintenue grâce à une dérogation transitoire allant de la date d’échéance du permis et s’achevant à la date de sa réattribution. La réattribution du permis et les nouvelles conditions d’exploitation de celui-ci devraient générer des investissements complémentaires de 134 millions de dollars US et porter les réserves résiduelles de ce champ de 5 à 21,9 millions de barils. Le nouveau permis d’exploitation KITINA II a été attribué à la société nationale des pétroles du Congo, avec pour associé des Sociétés ENI Congo S.A et Africa Oil Gas Corporation S.A ; la société ENI Congo S.A continuant d’assurer la mission d’opérateur.
LE CONSEIL DES MINISTRES A APPROUVE L’ENSEMBLE DE CES DECRETS. Dans ce secteur pétrolier stratégique, comme dans bien d’autres, le Gouvernement, sur incitation du Président de la République, entend accroître le rôle des acteurs privés nationaux, pour en faire un véritable levier de notre politique visant à faire du Congo un pays émergent. De fait, le Gouvernement s’est lancé dans une politique tendant à délivrer des titres miniers aux sociétés congolaises ayant une expertise avérée dans ce secteur ou encore dans d’autres. Un nouveau champ d’activité s’ouvre donc aux initiatives privées nationales, à elles d’en faire la demande. Le Président de la République a enfin donné la parole au Général Pierre OBA, Ministre des mines et de la géologie. Dans son intervention, le Général Pierre OBA a dégagé l’intérêt des projets de décrets émanant de son département ministériel. Le rapport 2012 faisant la synthèse de cette compagne, signale des résultats encourageants, notamment la découverte d’un certain nombre de cibles minéralisées. Dans le but de finaliser l’exécution de ce programme et d’affiner les objectifs, cette société sollicite le renouvellement du permis « KOLA-BANDA ». • Projet de décret portant deuxième renouvèlement au profit de la société Congo Gold du permis de recherches minières pour l’Or dit « permis KAKAMOEKA-POUMBOU» dans le département du Kouilou. • Projet de décret portant deuxième renouvellement au profit de la société Congo Gold du permis de recherches minières pour l’Or dit « permis SOUNDA-BANGA » dans le département du Kouilou. Encouragée par ses résultats et par un contexte favorable aux investissements en raison de la décrispation des marchés, cette société sollicite le renouvellement de ces trois permis de recherches minières. LE CONSEIL DES MINISTRES A APPROUVE LES PROJETS DE DECRET ACCORDANT A LA SOCIETE CONGO GOLD LE RENOUVELLEMENT DES TROIS PERMIS DE RECHERCHES MINIERES POUR L’OR DANS LES ZONE DE SOUANDA-BANDA, KAKAMOEKA POUMBOU ET KAKAMOEKA DANS LE DEPARTEMENT DU KOUILOU.
Le Conseil des Ministres a procédé à une série de nominations : Ministère du développement industriel et de la promotion du secteur privé Par ailleurs, le Conseil des Ministres a marqué son accord pour que Monsieur André LOUZITOU serve en qualité de directeur général de la Fonderie du Congo (FONDECO). Le Président de la République effectuera à la fin de ce mois une visite d’Etat en Angola. Les deux Chefs d’Etat profiteront de cette occasion pour renforcer les liens unissant nos deux peuples, en élargissant leurs domaines de coopération. Les deux pays qui œuvrent déjà ensemble dans bien des structures saisiront par exemple cette opportunité pour accroître leur coordination en matière de sécurité maritime et faire face à la piraterie qui sévit dans le Golfe de Guinée. Lu par Bienvenu Okiemy, Ministre de la Communication... |