Coopération : Thierry Tassez : "Continuer à construire des voies de communication, des ouvertures sur le monde, tant au niveau mémoriel que culturel"

Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B) : Quel caractère revêt cette visite du président de l’Assemblée nationale de la République du Congo, Isidore Mvouba, accompagné d’une forte délégation ?

Thierry Tassez (Th.T.) : La venue d’une personnalité politique de haut rang nous conforte dans l’action menée.  C’est la poursuite du combat mémoriel de réhabilitation de l’héroïsme africain pour la liberté. C’est aussi, pour nous, l’honneur absolu de la reconnaissance officielle par votre pays du bien-fondé de notre action. Enfin, c’est continuer, inlassablement, à construire des ponts, des voies de communication, des ouvertures sur le monde, tant au niveau mémoriel que culturel.

De ces échanges se plantent des graines de paix.

L.D.B. : 2019-2023 : 4 ans après, la ville de Verquin justifie-t-elle son appellation de Verquin sans frontières ?

Th.T. : Quatre ans après, le bilan est extrêmement positif. La diaspora est de plus en plus concernée. Des étudiants originaires de Pointe-Noire seront d’ailleurs présents ce jour.

Nous finançons une structure associative bien nommée : Verquin sans Frontières. Notre ville est jumelée avec Palowice, ville sœur polonaise. Et elle est, bien sûr, régulièrement en contact établi avec plusieurs villes de chez vous.

De plus en plus souvent, nous sommes approchés : Verquin s’ouvre au monde, le monde s’ouvre à Verquin.

La demande formulée en 2019 d’un consulat en Haut de France se finalise, nous attendons les accords des autorités de Brazzaville.

L.D.B. : Comment envisagez-vous l’agenda mémoriel en ce qui concerne l’Histoire commune entre la France et le Congo ?

Th.T. : L’agenda mémoriel voit son apogée avec la cérémonie du 27 octobre. Mais nous éditons beaucoup de documents, nous participons à des colloques.

Le projet est que la stèle soit la matrice de nombreuses autres stèles partout dans le monde.

L’idée majeure est de concrétiser la stèle jumelle à Brazzaville. Nous sommes prêts. Aux gouvernements respectifs de nous donner le feu vert.

Aujourd’hui, je revois un réalisateur tchadien qui souhaite produire un documentaire. Le doyen des consuls de Hauts de France sera présent.