Musique : du rock à la Halle de la Gombe

Diffusé sur les réseaux sociaux, un teaser de Tshegue dans un extrait de Benga mbila (appelle les policiers) donne un petit aperçu de son répertoire particulier à découvrir. Il y a lieu de croire que le menu de la soirée du 29 mars, qui clôture le mois de la femme, est tout à fait spécial. Du moins d’un genre peu commun. Pour cette soirée à tendance plutôt rock, le public aura droit à « un mélange de punk, de rythmes afrocubains, de transe et d’électro inventif », fait savoir la Halle de la Gombe.

Programmé à 18h30, une demi-heure avant l’heure habituelle de début des spectacles à l’IF, le show de ce vendredi est d’un genre inhabituel lui aussi. Fantome et Yvette assureront la première partie du concert que l’on annonce déjà « mémorable ». En effet, c’est dire que les échos parvenus à Kinshasa de Tshegue, « le duo parisiano-kinois encensé par la critique », ont tout pour attiser la curiosité du public qui attend de faire sa connaissance. Tshegue est la chanteuse éponyme du groupe dont la photo apparaît sur l’affiche du concert. C’est la figure emblématique de la formation musicale présentée comme « l’un des grands groupes rock du moment » par le Centre culturel français. Rappelons que Tshegue fait référence à Shegue, ce nom bien connu des Kinois, celui par lequel y sont identifiés les enfants de rue.

Précédés par Fantome et Yvette, Tshegue alignera quatre artistes sur la scène de la Grande Halle. La chanteuse Faty Sy Savanet, alias Tshegue, et le percussionniste Nicolas Dacunha, alias Dakou, qui seront accompagnés à la percussion par Melissa Hié et à la guitare par Borina Mapaka. Le groupe dont l’atmosphère est réputée « contagieuse » entend électriser la Halle et créer la sensation pour les mélomanes kinois qui, à vrai dire, ne sont pas très familiers au rock qui passe pour « une musique de Blancs ». La différence avec Tshegue, c’est que le duo offre une sauce personnelle plutôt atypique, une fusion de rock, de blues, d’électro et de beats africains.