Lutte contre le chômage : le député de Ngabé projette la création d’un fonds d’appui aux jeunesLundi 30 Juin 2014 - 19:34 Le projet de Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ) a été présenté au public le 29 juin, à Ngabé, dans le département du Pool, par le député de cette circonscription électorale, Évariste Ondongo, en présence du directeur général de l’Emploi et de la Formation qualifiante, Auxence Léonard Okombi Le FAIEJ permettra aux jeunes de bénéficier du financement de leurs projets créateurs d’emplois et générateurs de revenus. Il sera géré par un comité de gestion placé sous la supervision d’un coordonnateur. Le député a invité les jeunes à se regrouper en coopératives pour mieux concevoir les projets et les rendre attractifs vis-à-vis des banques. Les bénéficiaires de cet appui financier recevront, avant le démarrage des activités, une formation et des orientations de la part du fonds en vue de leur permettre de saisir les mécanismes de fonctionnement du fonds. Le FAIEJ vise à terme, a dit le député, la création d’une structure de microfinance dont le but est d’appuyer et d’assister financièrement les projets retenus par le fonds. Pour les candidats à l’auto-emploi, les personnes éligibles au financement doivent remplir les conditions ci-après : avoir signé un contrat avec l’unité de gestion du fonds ; présenter un projet acceptable et bancable (coût du projet, compte de résultats, plan de financement, tableau d’amortissement de microcrédit) ; ouvrir un compte à la microfinance ; être déjà promoteur d’une activité quelconque et manifester la volonté de travailler en équipe. Pour cette catégorie de porteurs de projet, les crédits vont de 200 000 à 500 000 FCFA. Le fonds ne remet pas d’argent : en fonction de l’évaluation du projet, le fonds mettra à leur disposition du matériel et autres intrants, plus un petit fonds de démarrage qui est remboursable. Toutes les personnes qui travaillent pour un projet ne sont pas considérées comme des travailleurs du fonds : celui-ci leur assurera uniquement la commercialisation de leurs produits. En ce qui concerne ceux qui vont travailler dans un projet élaboré par le fonds, il est nécessaire de remplir les conditions suivantes : avoir signé un contrat avec l’unité de gestion du fonds ; ouvrir un compte de domiciliation de salaires à la microfinance ; avoir de la motivation et manifester la volonté de travailler en équipe. Les employés travaillent pour le compte du fonds qui les rémunérera. Il s’occupe, de ce fait, du stockage et de la commercialisation des produits. Les recettes générées sont placées dans un compte bancaire pour refinancer d’autres projets. À une période donnée, le fonds se retire. Les travailleurs continuent le projet et peuvent solliciter des crédits auprès du fonds. Dès lors, ils deviennent des promoteurs à part entière, et ne sont donc plus payés par le fonds. Dans ce cas, le fonds ne remet pas d’argent, mais accompagne les travailleurs-promoteurs dans les acquisitions des matériels et autres intrants. Les montants destinés aux candidats-entrepreneurs vont de 1 000 000 à 5 000 000 FCFA. Le directeur général de l’Emploi et de la Formation qualifiante a salué cette initiative qui, selon lui, contribue à la réduction de la pauvreté et à la lutte contre le chômage des jeunes. Il a invité les jeunes à se saisir de ce projet et à se l’approprier. Roger Ngombé |