Affaire Loïc Niombo : le ministère de la Santé s’explique au sujet de l’étudiant congolais « séquestré » à la Havane

Samedi 14 Février 2015 - 10:30

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Dans une mise au point transmise à notre rédaction, le ministère de la Santé et de la population s’insurge contre la Convention nationale des droits de l’homme (Conadho) après sa prise de position suite à la séquestration de l’étudiant congolais, Loïc Junior Niombo, inscrit en médecine à la Havane.

Le ministère qui qualifie de perfides les propos tenus par cette organisation, notamment par son président, maître Thomas Djolani et les parents de l’étudiant, rapporte que ce dernier se serait plutôt évadé pour un litige avec son collègue. Il n’a été ni enlevé ni détenu pour une quelconque raison comme évoqué dans les médias.

« Pour tout dire, les parents de Loïc Junior Niombo ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Ils connaissent parfaitement le comportement impudique de leur fils », peut-on lire dans cette mise au point, qui précise par ailleurs que « cet étudiant a tout l’air d’un enfant qui souffre de troubles comportementaux ».

En effet, les faits énumérés par le ministère de la Santé seraient tout à fait le contraire du discours tenu par la Conadho et les parents qui exigent désormais le rapatriement de leur fils. Toutefois, le ministère reconnaît que Loïc Junior Niombo, tout comme six autres étudiants, meneurs « d’actes de vandalisme » a été arrêté le 19 décembre 2014, pour des besoins d’enquête par les services de police cubains.

« Monsieur Niombo, le père de Loïc, bien que colonel de son état, n’a aucun droit d’aller dans une ambassade d’un pays étranger menacer un ambassadeur. Les us et coutumes diplomatiques indiquent que l’intéressé aurait dû écrire au ministère des Affaires étrangères du Congo qui agirait selon les principes usuels », conclut ladite mise au point signée de l’attachée de presse du ministre de la Santé. 

 

La rédaction