Débat sur la constitution : le CPR explique les raisons du changement

Mardi 24 Février 2015 - 16:00

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Le président du Club perspectives et réalités (CPR), Aimé Hydevert Mouagni, a organisé une rencontre citoyenne le 23 février à Brazzaville. Face aux populations ayant répondu à son invitation, il a exposé sur les raisons qui militent en faveur du changement de la Constitution du 20 janvier 2002.

« Nous avons profité de ces rencontres pour donner le bel argumentaire aux citoyens  », a-t-il déclaré à la presse. Dans les prospectus distribués aux populations, le CPR explique le contexte dans lequel cette Constitution avait été conçue. «  C’était pour répondre à la situation socio-politique du pays en ce temps-là. Car, la Constitution de 2002 a été élaborée pour certains objectifs à savoir : la restauration du tissu social, le rétablissement de la paix et de la concorde nationale, la réhabilitation de l’autorité de l’État, la restructuration  physique des cités endommagées, etc.  », peut-on lire dans ce document.

Autrement dit, l'actuelle Constitution ne répond plus aux exigences de l'heure.  Il faut la changer pour doter le Parlement d’un pouvoir repressif contrairement à la donne aujourd'hui. Pour le Congo qui aspire à son émergence économique d’ici à 2025, il faut que toutes les structures de l’État qui accompagnent la politique économique soient en conformité avec sa Constitution. « Le CPR pense qu’il faut quitter le régime présidentiel issu de l’actuelle Constitution afin d’aller vers le régime semi-présidentiel qui sépare véritablement les pouvoirs pour un meilleur ordonnancement », précise les concepteurs du document.

Le président du CPR  a enfin clôturé sa descente en remettant aux cellules de sa formation politique, des kiosques destinés à exercer un commerce ainsi que des tableaux d’affichage pour rendre visibles les activités du chef de l’État et le parti.

 

 

Jean Jacques Koubemba