Conférence-débat : le Congolais découvre les possibilités du monde numérique

Dans son exposé, le spécialiste en TIC a ciblé trois grands axes. En clair, Antonin Idriss Bossoto a rappelé à l’auditoire que le Wathsup, le Viber, le Facebook et le Twitter sont les usages de l’information  mobile, innovants qui permettent à la plupart des gens de se connecter.

Les réseaux sociaux sont donc devenus des espaces d’expression pour des millions de gens sur Internet. S’il n’est pas encore majeur, le poids de ces réseaux, tels Twitter ou Facebook, montre déjà les potentialités qu’ils recèlent pour l’information de l’avenir : espaces d’expression non contraignante, usages participatifs entre citoyens, autant de nouvelles pratiques informationnelles entre différents publics.

De plus, a dit l’animateur, ces réseaux donnent des outils faciles d’utilisation pour vivre un idéal participatif auquel une partie d'internautes aspirent. « Il faut dire que notre façon de consommer l’information a totalement évolué et changé face aux possibilités du Web : 0. Car aujourd’hui, nous avons la possibilité de commenter et de partager l’information en temps réel. Nous devenons des consommateurs et producteurs de l’information. Cela s’explique notamment par la variable de l’immédiateté », a –t-il renchéri. Et de souligner : « Dès qu’un fait se produit et qu’il est publié, si vous avez votre mobile, vous recevez l’information de façon immédiate. Nous avons l’interactivité, qui fait qu’après avoir reçu le message, vous ayez la possibilité de réagir en temps réel ».

D’après le conférencier selon une enquête réalisée par le cabinet Nielsen, le citoyen passe en moyenne et par jour 309 minutes devant la télévision ; 125 minutes à écouter la radio ; 85 minutes à lire l’Internet et 29 minutes à lire les imprimés.

Antonin Idriss Bossoto a fait un bref rapport de la situation au Congo. Il ressort des statistiques publiées par Internet Worldstate.com que le Congo comptait 313.836 utilisateurs de l’Internet pour un taux de pénétration de 06,6%. Il comptait également 107.640 utilisateurs du réseau Facebook en 2012. Et les statistiques de l’Agence de Régulation des Postes et Communications Electroniques (ARPCE) relative au marché de la téléphonie mobile en 2013 a révélé que le marché congolais comptait plus de 4,3 millions abonnés. Si l’on prend le cas du réseau social Facebook, l’on constate que la moyenne d’âge des utilisateurs congolais selon le site social des cœurs est composée à 47% des personnes dont l’âge varie entre 18 et 24 ans, elle est ensuite composée de 33% des personnes dont l’âge varie entre 25 et 34 ans. Globalement près de 80% des utilisateurs sont des jeunes (…).