Moeurs: Aline Olga Lonzaniabeka dénonce le discrédit jeté sur sa personneJeudi 18 Juin 2015 - 17:36 Présumée complice dans une affaire de kidnapping d’un bébé de deux mois, Aline Olga Lonzaniabeka, directrice administrative et financière à la Maison militaire de la présidence de la République a apporté, le 3 juin à Brazzaville au cours d’un point de presse, sa version des faits en réponse à l’article intitulé : « DAF à la présidence, citée dans l’enlèvement d’un bébé de deux mois : récit écœurant de la mère et de la grand-mère de l’enfant ». « Je ne peux procéder à des pratiques déshonorantes comme l’enlèvement de bébé, qui, du reste, est condamnable et passible d’un emprisonnement de deux à trois ans », a-t-elle réagi avant de démentir toutes allégations portées sur sa personne. Les faits remontent à environ quatre mois. Le père du bébé en question, Emmanuel Nkoli avait été pris en charge par Aline Olga Lonzaniabeka, après le décès de sa mère qui était amie à cette dernière. Récidiviste des cas de vol, d’escroquerie, d’arrestation, il a été mis à la porte par celle qui était sa tutrice et remis à la disposition de ses parents biologiques. Abandonné à nouveau par ses parents, il fut emprisonné pour avoir rendu grosse Bataliak Edith Barbara Lole, âgée de 20 ans, alors que le jeune homme lui n'était âgé que de 17 ans et non 20 ans comme l’indique les colonnes de la Voix du peuple. Fort de cette situation, Aline Olga Lonzaniabeka avait accepté de prendre la charge du couple et éventuellement de leur bébé. Cette assistance financière a été suspendue pour quelques raisons. Elle a par la suite été contactée à des fins financières par la grand-mère de la jeune-dame, Pauline Bakana pour l’organisation du baptême du bébé. « Ce qui m’a ébloui, c’est le fait que la grand-mère de Barbara m’ait délibérément infligé une amende de cinq millions FCFA pour n’avoir pas pris en charge la grossesse », a affirmé Aline Olga Lonzaniabeka. « Je m’empressais à lui dire que je ne suis qu’une amie à la regrettée mère d’Emmanuel qui a ses parents biologiques à Poto-poto », s’est-elle exclamée. La relation entre Emmanuel Nkoli et Bataliak Edith Barbara Lole n’étant plus au beau fixe, le jeune homme décida de prendre la fuite avec l’enfant, soupçonnant Barbara d’entamer des démarches pour aller avec l’enfant à l’étranger sans son consentement. Accusée de complicité dans cette affaire, Aline Olga Lonzaniabeka a affirmé que ces allégations sans preuve ont été portées à sa hiérarchie, aux autorités policières et judiciaires. Malgré cela, le domicile de la présumée complice a été pris d’assaut par des policiers commettant au passage des dommages corporels à quelques membres du personnel de ménage. « Cette fameuse histoire horrible d’enlèvement d’enfant dont je suis malheureusement citée à tort et que, tout cela est de la manipulation, de la désinformation. Etant soumise à l’obligation de réserve, je ne me suis exprimée qu’à l’occasion des confrontations organisées par le commissaire central de la Mfoa, qui n’a retenu aucune charge sur ma personne et a demandé à la partie adverse de cesser d’extrapoler sur la question. Le même message a été délivré par le procureur de la République », a déclaré Aline Olga Lonzaniabeka. Face à cette manipulation, Aline Olga Lonzaniabeka se montre déterminée à traduire devant la justice les commanditaires de ces dénonciations calomnieuses. Josiane Mambou Loukoula Notification:Non |