Vie des partis : l’opposition exige une élection présidentielle crédibleSamedi 8 Août 2015 - 11:15 Au cours d'une conférence de presse animée le 7 août à Brazzaville, et faisant le point du dialogue alternatif qu'ils ont recemment tenu à Diata (premier arrondissement de Brazzaville), les partis de l'opposition, ont insisté sur la recommandation relative à une élection présidentielle "libre et transparente" en 2016. Lesdits partis, signataires de la déclaration de 2012 ont à cet effet souligné l'urgente nécessité de refonder le système électoral actuel qu’il ont qualifié de « frauduleux ». Ils ont ainsi opté pour un renouveau du système électoral congolais. L’élaboration et l’adoption d'accord-partie d’une nouvelle loi électorale impartiale et impersonnelle, la réalisation d’un vrai recensement administratif spécial suivi d’un nouveau découpage électoral impartial, articulé sur les standards internationaux, sont parmi les recommandations de l'opposition. Celle-ci exige en outre le financement équitable et juste des partis politiques et des campagnes électorales, la participation équitable des représentants des partis politiques légalement constitués à toutes les phases du processus électoral et la gestion consensuelle du fichier électoral. L'opposition souhaite également participer aux opérations d’élaboration du chronogramme des opérations pré-électorales, électorales et post- électorales, en vue de l’élection présidentielle de 2016. Le collectif des partis de l'opposition a élaboré, au terme du dialogue alternatif, un projet de code électoral pour lequel un comité d’experts a été mis en place pour son examen approfondi. Celui ci, indique -t -on, fera l'objet d'un rapport circonstancié à la coordination des forces politiques et sociales opposées au changement de la constitution et œuvrant pour l’alternance démocratique en 2016. En rappel, l'opposition a relevé que "de tout temps les élections mal organisées ont été à l’origine des conflits qui déchirent le tissu social dans les pays africains". Au sujet de la question sur le changement de la Constitution du 20 janvier 2002, ces partis pensent que "celle-ci est la norme suprême. Elle s’impose à tous et ne donne aucune prérogative, ni au chef de l’Etat, ni au Parlement, de convoquer un référendum sur son changement".
Jean Jacques Koubemba Notification:Non |