Maison civile du chef de l’État : T. Mugalu convie les acteurs politiques à placer Dieu au centre de tout

L’intervention l’homme de Dieu a été un appel pertinent de prise de conscience lancé aux acteurs politiques nationaux aussi bien de la majorité présidentielle que de l’opposition pour le bien de la République démocratique du Congo. La quintessence du message du pasteur Théodore Mugalu a concerné l’homme, son état d’âme, sa relation avec Dieu afin de changer réellement les choses. Il a été question à travers ce thème d’analyser de manière méticuleuse l’histoire de la RDC et d’en ressortir des solutions durables qui gravitent autour de la reconnaissance de Dieu et de sa place au centre du tout. « Je pense qu’il faut soigner le cœur pour que l’homme change, surtout  que Dieu a créé l’homme à son image au niveau de l’âme. Et si l’homme devient l’image de Dieu, il abandonne le comportement animal qui le pousse à manger un autre animal. Nous voulons inviter le peuple congolais à la prière surtout qu’à ce jour, nous avons des montagnes politiques qui ressemblent aux pères de l’indépendance. Les Congolais devront se repentir devant l’Éternel comme l’avaient fait les pères de l’indépendance, même si ces derniers n’ont pas mis Dieu dans leurs prières», a indiqué le pasteur, Théodore Mugalu, en prenant l’exemple du centenier romain, païen de son état, mais dont les mots et la foi ont su toucher Jésus Christ afin qu’il opère un miracle en faveur de son fils. Les acteurs politiques, selon le pasteur, devraient s’inspirer de l’humilité et de la foi de ce chef militaire romain devant Jésus Christ.

Très interpellateur, le chef de la maison civile du chef de l’État a déclaré : « Lorsque la démocratie est animée par des hommes de mauvais cœur et de mauvaise foi, celle-ci ne pourra rien apporter au pays». Et de justifier sa démarche et son appel qui procède d’une demande divine : « Je fais tout ceci parce que j’ai reçu la révélation. J’ai des responsabilités vis-à-vis de mon pays. Je pense qu’un vrai citoyen doit savoir qu’on est en mission dans ce pays et qu’on a des responsabilités. J’ai la certitude que Dieu a toujours honoré les petits groupes. Nous n’avons pas besoin d’un grand groupe pour que le Congo change… Nous devons parler au peuple congolais avec Dieu pour toucher les cœurs, puisque nous sommes dans les turbulences de la jonction de temps et du tournant de l’histoire mais aussi pour que Dieu soit honoré ».

Théodore Mugalu a martelé sur le bon sens qui doit animer un dirigeant politique : « Je sais qu’un homme peut détruire ou apporter de la lumière à son pays. C’est le cas d’Hitler, Staline, Mussolini, qui ont été tous élus mais avaient de cœurs mauvais, tout en étant de démocrates. (…) Lorsque le cœur n’est pas récupéré par Dieu, c’est Satan qui le récupère et l’homme se radicalise. Donc, la démocratie a des limites. Lorsqu’elle est animée par des personnes de mauvaise foi, elle ne peut jamais apporter la  paix ».

Pour le chef de la maison civile du chef de l’État, il faut remonter aux origines de la RDC pour mesurer le niveau de maturité atteint par le pays. Car, la RDC doit croître en sagesse, en stature et en grâce devant Dieu et les hommes, en référence quelques écritures bibliques, notamment, Luc 2 : 52, Jérémie 27 : 5 et Actes des  apôtres 17, 26-29. « Depuis sa  naissance,  il y a eu la table ronde politique, économique de Bruxelles, sauf la table ronde juridique et constitutionnelle. Le Congo est né infirme et c’est cette infirmité qui ne fait que ressentir ses effets à ce jour », a fait remarquer Théodore Mugalu, interpellant par la même occasion la classe politique congolaise, majorité et opposition.

Dans sa conclusion, le pasteur et chef de la maison civile du chef de l’État et ambassadeur a souligné la vocation de puissance de la RDC au regard de ses richesses diversifiées. Appelant de manière insistante les dirigeants à recourir au Dieu Tout Puissant, il a demandé au peuple croyant de se mettre au travail et de chercher le mot de passe, se basant sur le livre de Mathieu dans son chapitre 6 du verset 9 à 12.