Baccalauréat technique et professionnel 2018 : les épreuves se déroulent dans le calmeMardi 5 Juin 2018 - 19:00 Le coup d'envoi de l'examen qui a lieu sur toute l’étendue du territoire national a été donné, le 5 juin à Brazzaville, par le ministre de tutelle, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint- Eudes, au lycée technique 5-février, dans le cinquième arrondissement Ouenzé. Pour la première journée, les 14 111 candidats ont planché sur les matières littéraires. Les séries commerciales, à savoir BG, G1, G2 et G3 ont débuté par le français tandis que les séries industrielles F1, F2, F3 et F4 ont commencé par la philosophie. Ces prétendants au premier diplôme universitaire vont affronter au total vingt-neuf matières jusqu’à la fin de l’examen prévue pour le 9 juin. Dans la plupart des centres visités à Brazzaville, les candidats se disent sereins et confiants, malgré un certain stress. « J’ai le paludisme depuis hier soir, je vomis et n’arrête pas de trembler au niveau des articulations. Toutefois, mon moral est au beau fixe et je participe au bac. Je ne pouvais pas le rater », a indiqué Dieuveil Enkouni, un candidat malade. Ce même état d'esprit a été affiché par un autre candidat de la série F1, au centre du lycée technique 1er-mai. Pour lui, les matières de la première journée ont été vues en classe. « Le sujet est assez clair, on peut le traiter. On a tout appris durant l’année scolaire et on a trois heures pour le faire. Je me sens à l’aise comme si j’étais en train de faire un devoir », a-t-il lancé. L’une des particularités de cette session est la présence massive des sapeurs-pompiers dans tous les centres d’examen. Ils ont pour mission de prendre en charge des candidats sentant des malaises. Interrogé sur le dispositif sanitaire et sécuritaire, le ministre de l’Enseignement technique, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, a déclaré : « C’est une formalisation de ce que nous avons déjà commencé à mettre en place depuis deux ans. Lorsque vous travaillez avec le privé et le public, les coûts ne sont pas les mêmes, et la responsabilité n’est pas la même ». Et donc, a-t-il poursuivi, le ministère de l’Intérieur a bien voulu accorder son assistance au déroulement de cet examen à travers la sécurité civile et cela ne peut que réjouir son département. Rude Ngoma et Merveille Atipo, stagiaires Notification:Non |