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Lundi 28 Janvier 2019 - 13:43

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Afrique

Le cabinet Deloitte a indiqué dans un rapport que plus de six cent soixante millions d’Africains disposeront d’un smartphone d’ici à l’année 2020. D’après les statistiques, ce chiffre représente le double de celui de 2016 qui avait enregistré un nombre de trois cent trente-six millions d’utilisateurs de smartphone sur le continent. Ce nombre devrait permettre d’augmenter le taux de pénétration des « téléphones intelligents » à 55% sur un continent qui s’érige de plus en plus en précurseur dans le secteur. En matière de technologies, les pays les plus avancés en Afrique sont le Rwanda et le Ghana, tandis que d’autres pays comme le Niger ou encore le Burkina Faso figurent parmi les moins avancés.

Burkina Faso

Dix personnes, toutes des civils, ont été tuées, le 27 janvier, dans une attaque terroriste à Sikiré, dans le nord du Burkina Faso. Deux blessés ont été évacués dans un centre de santé. L’attaque s’est déroulée en milieu de matinée au moment où le marché se remplissait. Une dizaine d'hommes armés a ouvert le feu sur les habitants du village avec des kalachnikovs, saccagean et incendiant également des boutiques et autres commerces. Après l’attaque, les gens ont préféré rester chez eux. Le 10 janvier déjà, douze personnes avaient été tuées dans le village de Gasseliki, localité située à une trentaine de kilomètres au sud d'Arbinda, dans la province du Soum, placée sous état d’urgence depuis le début de l’année.

RDC/Rwanda

Alors que Paul Kagame devait se rendre à Kinshasa avec une délégation de chefs d'Etat de l'Union africaine après avoir demandé la suspension de la proclamation des résultats définitifs de la présidentielle, le gouvernement congolais a extradé dans le plus grand secret deux membres des FDLR, les rebelles hutus rwandais, dont leur porte-parole, La Forge Fils Bazeye, à Kigali. Les services congolais accusent La Forge Fils Bazeye de faire partie d'un complot avec d'autres groupes rwandais, dont le parti d'opposition RNC du général Kayumba Nyamwasa, pour attaquer le Rwanda depuis le sol congolais. Sa famille craint qu'il n'ait servi de monnaie d'échange pour négocier avec le Rwanda et obtenir l’annulation de la visite de la délégation de chefs d'Etat de l'Union africaine qui devait être conduite à Kinshasa par le président Paul Kagame. Son frère, Pierre-Célestin Ruhumuliza, dit même craindre pour sa vie.

Côte d'Ivoire

Après huit années d'exil au Ghana, des proches de Laurent Gbagbo, parmi lesquels cinq de ses anciens ministres, ont décidé de regagner le pays, le 31 janvier, rapporte l'ex-ministre de l'Environnement, eaux et forêts, Lazare Koffi Koffi (au nombre des arrivés) sur sa page officielle facebook. Selon cette source, il s'agit des ex-ministres Emile Guiriéoulou (Intérieur et sécurité) et président de la Coordination du Front patriotique ivoirien (FPI) en exil, Lazarre Koffi Koffi, Richard Kouamé Secré (Tourisme et artisanat), Thomas N'guessan Yao (Enseignement supérieur), tous cadres du FPI, parti de Laurent Gbagbo, et Angèle Gnonsoa (Enseignement technique et professionnel) figure de proue du Parti ivoirien des travailleurs.

Togo

Plus de mille partisans de la principale coalition de l’opposition togolaise ont manifesté, le 26 janvier, à Lomé, pour « dénoncer un coup de force électoral », lors des élections législatives remportées par le parti au pouvoir avec cinquante-neuf des quatre-vingt-onze sièges. Les leaders de la coalition des quatorze partis politiques de l'opposition (C-14) avaient boycotté ce scrutin, dénonçant des « irrégularités » dans sa préparation. Les observateurs de l'Union africaine et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest avaient salué la bonne tenue des législatives, tout comme les dirigeants ouest-africains qui ont jugé que ces élections « libres et transparentes » étaient conformes à leur feuille de route pour une sortie de crise au Togo.

Gabon

Deux ans et demi après les violences liées à la présidentielle de 2016, des familles de victimes réclament toujours justice, malgré la décision de la Cour pénale internationale (CPI) de ne pas ouvrir d'enquête sur ces événements. Saisie par le gouvernement et l'opposition, la CPI s'était finalement déclarée incompétente en septembre 2018. Les éléments à sa disposition ne permettaient pas d'évoquer des « crimes contre l'humanité » ou « d'incitation au génocide », comme inscrit sur les plaintes, selon la Cour. Depuis, la justice gabonaise n'a, en effet, pas donné suite aux plaintes des familles des victimes et le gouvernement a toujours refusé toute demande d'enquête indépendante, en dehors de celle de la CPI.

Ethiopie

L’Éthiopie sera le premier pays, après la Suisse, à abriter le forum économique mondial qui a généralement lieu à Davos-Klosters. Le fondateur de ce forum, le Pr Klaus Schwab, en a discuté avec le Premier ministre, Abiy Ahmed, dans le cadre d'un accord sur l'organisation du prochain sommet par l'Ethiopie. Les deux dirigeants ont discuté de l'importance d'une approche collaborative entre le gouvernement, le secteur privé et la société civile pour relever les principaux défis mondiaux. Le Premier ministre qui multiplie les réformes depuis son entrée en fonction en avril dernier a invité les investisseurs à Davos à tirer parti des énormes opportunités commerciales disponibles dans le pays.

Josiane Mambou Loukoula et AFP

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