Afrique-Monde
En marge du premier sommet Russie-Afrique, le chef de l’Etat congolais a échangé avec son homologue centrafricain sur les relations bilatérales et la situation prévalant à Bangui.
« Il y a eu un accord en République centrafricaine (RCA), le président Denis Sassou N’Guesso était médiateur. Nous avons besoin d’échanger pour voir l’évolution de cet accord », a indiqué le président Touadera.
Dans le cadre de l’intégration sous-régionale, le Congo, la RCA et le Tchad ainsi que d'autres partenaires œuvrent pour la mise en œuvre du projet du corridor 13 devant relier les villes de Ouesso-Bangui-N’Djamena.
Le chef de l’Etat centrafricain a estimé qu’il s’agit d’un projet important pour les trois pays frontaliers. « Nous travaillons pour que ce projet puisse avoir un financement pour sa réalisation », a-t-il renchéri.
Par ailleurs, le chef de ... Lire la suite
A l’image de la conférence internationale des femmes leaders tenue à Bujumbura, les épouses des chefs d’Etat, réunies au sein de l’Organisation des premières dames d'Afrique pour le développement (Opdad), ont salué tour à tour les initiatives visant à solliciter le leadership de la gent féminine pour assoir la paix en Afrique.
« Notre implication à nous femmes, dans la définition et l’exécution des stratégies permettant de relever les défis de paix et de développement, est une exigence encouragée par la résolution 229 de l’Union africaine et les résolutions 1325 et 1889 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui posent le cadre et mettent en exergue notre rôle important en tant que femmes dans les processus de recherche de paix », a déclaré Antoinette Sassou N’Guesso, présidente de l’Opdad.
Au-delà des difficultés contextuelles que ... Lire la suite
Nous, chefs d’État et de gouvernement de la Fédération de Russie et des États africains reconnus par l’Organisation des Nations unies (ci‑après dénommés également "la Fédération de Russie et les États africains"), et les représentants des organisations économiques régionales africaines de premier plan, réunis le 24 octobre 2019 à Sotchi (Fédération de Russie) pour participer au premier sommet Russie-Afrique,
nous appuyant sur les relations amicales existant entre la Fédération de Russie et les États africains et les traditions de la lutte commune pour la décolonisation et l’établissement de l’indépendance des États africains, aussi bien que sur l’expérience considérable de coopération polyvalente et mutuellement avantageuse répondant aux intérêts de nos peuples,
attachés aux principes et aux objectifs fondamentaux de la Charte des Nations ... Lire la suite
Dans l’intention affichée de Vladimir Poutine pour aider les Africains à résoudre eux-mêmes les problèmes existants, les femmes africaines ont participé aux assises qui viennent de se tenir à Sotchi, du 23 au 24 octobre. La Congolaise Vanessa Claude Ngakosso-Mavila se trouvait parmi les panélistes de l’une des tables rondes.
Du constat des organisateurs du sommet, il est établi que dans le domaine de l’humanitaire, une majorité de femmes est dotée de la capacité à écouter, à accueillir et à s’ouvrir généreusement aux autres. Elles s’occupent charitablement de leurs prochains et sont garantes du maintien des liens familiaux et fraternels. Dans la société, elles s’évertuent à accompagner les plus faibles. Par obligation naturelle, elles font également face aux inévitables défis quotidiens du premier chant du coq au coucher du soleil.
L’aide ... Lire la suite
Pour retrouver son influence sur le continent, la Russie a décidé de relancer l'université d'amitié entre les peuples, plus connue sous le nom du héros indépendantiste congolais assassiné, qui a formé depuis les années 1960 des milliers d'étudiants africains.
La Russie ambitionne de renouer avec l'Afrique, en relançant son université moscovite d’amitié entre les peuples, qui formait des élites africaines à l'époque soviétique. Distancé par la Chine et les Occidentaux, Moscou opère un retour remarqué sur le continent africain. Au cœur de cette stratégie d’influence, l'Université moscovite d'amitié entre les peuples, appelée à l'époque soviétique (de1961 à 1992) université Patrice-Lumumba, qui était une pierre angulaire du soft power de l'URSS.
Cette université avait fait les beaux jours de la politique "internationaliste" de l'URSS dans le tiers ... Lire la suite
Développement : les humanitaires demandent l'amélioration de la coordination dans les États fragiles
Alors que la Banque mondiale (BM) cherche à faire plus de travail dans les pays fragiles et touchés par un conflit, les groupes humanitaires veulent être des partenaires et non des donateurs.
Depuis 2016, la BM a pris un certain nombre de mesures pour étendre ses opérations dans les pays en proie à des conflits et à des crises prolongés, reconnaissant que ce sont là où se concentre l'extrême pauvreté. L'un des "objectifs doubles" de la banque est d'éliminer la pauvreté extrême. Il existe un consensus général qui ne sera pas possible sans s'attaquer aux causes profondes de la fragilité et d'aider la population et les pays à trouver des moyens de sortir du conflit et de développement.
Certains humanitaires ne soutiennent et n'apprécient pas l'idée que la BM devienne un bailleur de fonds dans ce domaine. Des représentants d'organisations humanitaires ont ... Lire la suite
Alors que les objectifs mondiaux d'éducation fixés par les Objectifs de développement durable (ODD) sont de plus en plus difficiles à atteindre, la Banque mondiale (BM) appelle les pays à concentrer leurs efforts sur un nouvel objectif plus simple.
L'objectif consiste à réduire de moitié au moins la "pauvreté d'apprentissage" définie comme le nombre d'enfants de 10 ans incapables de lire une histoire simple, d'ici à 2030. Selon une nouvelle étude de la BM, plus de la moitié des enfants des pays à revenu faible et intermédiaire - et près de 90% de ceux vivant en Afrique subsaharienne - ne savent pas lire correctement avant l'âge de dix ans. Elle appelle cela la "pauvreté d'apprentissage, considérant la lecture comme un "portail" vers d'autres matières et compétences. Les enfants qui ne l'ont pas maîtrisé en quatrième année sont moins susceptibles de ... Lire la suite
Mokgweetsi Eric Kaebetswe Masisi a remporté, le 25 octobre, les élections générales dans son pays, malgré la fronde inédite de son prédécesseur qui menaçait le règne sans partage exercé par son parti depuis un demi-siècle.
Au terme de deux jours de dépouillement, Mokgweetsi Eric Kaebetswe Masisi a été proclamé élu pour un mandat de cinq ans dès la confirmation que son Parti démocratique du Botswana (BDP) avait obtenu la majorité absolue des 5cinquante-sept sièges du parlement.
« Moi, Terrence Rannowane (...) j’ai l’honneur de déclarer à la nation du Botswana et au monde que le Dr Mokgweetsi Eric Keabetswe Masisi est élu président de la République du Botswana », a déclaré le « chief justice ».
Agé de 58 ans, le président sortant dirigeait le pays depuis avril 2018 et la démission de Ian Khama, conformément à la Constitution du pays qui ... Lire la suite
Le premier forum entre les deux parties s’est achevé le 24 octobre, à Sotchi, sur les bords de la mer Noire. Pour la circonstance, le principal succès du président russe, Vladimir Poutine, a été d’avoir réussi à faire venir des délégations de tous les pays africains, dont quarante-sept chefs d’Etat et de gouvernement. La délégation congolaise était conduite par le président Denis Sassou N’Guesso.
Au cours de la rencontre, Moscou qui revient en Afrique après presque trois décennies en retrait, a raffermi ses relations avec le continent, rappelant les liens historiques entre la défunte Union soviétique et les Etats africains dont certains luttaient pour accéder à l’indépendance. La Russie a aussi mis en avant ses outils de soft power, à travers ses médias d’Etat multilingues mais aussi des fondations censées œuvrer au développement.
Même si aucun ... Lire la suite
Le chef de l’Etat congolais a plaidé le 24 octobre, en marge du sommet Russie-Afrique, pour l'érection, avec l’appui de Moscou, d’un pipeline devant relier la région pétrolifère du Kouilou (sud) à la partie septentrionale du pays.
« Je réitère la ferme intention de construire, avec le concours de la Russie, un oléoduc d’environ mille kilomètres pour l’approvisionnement des produits pétroliers et gaziers de la République du Congo et des pays voisins », a déclaré le président de la République.
Il s’agit d’un projet qui aura un impact important sur l’économie du Congo et sur celle de certains pays d’Afrique centrale. Il devrait faciliter l’acheminement des produits pétroliers en un laps de temps vers le nord du pays où les entreprises, notamment forestières, utilisent les camions citernes pour transporter le carburant.
Le président Denis Sassou ... Lire la suite