Afrique-Monde
Dans un communiqué diffusé le 24 février, l’ancien président kényan, Uhuru Kenyatta; l’ex-président nigérian, Olusegun Obasanjo; et l’ancien Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, ont été désignés comme facilitateurs du processus de paix conjoint entre la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
La mission des trois facilitateurs est de restaurer la stabilité dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). L’annonce de leur nomination fait suite au sommet conjoint des chefs d’État de la SADC et de l’EAC, tenu le 8 février à Dar es Salaam, en Tanzanie, mais officialisée seulement le 24 février. Ce choix marque un changement de méthode, passant d’un médiateur unique, le président angolais João Lourenço, à un panel d’anciens dirigeants africains.
Ce comité ... Lire la suite
La côte Ouest-africaine est l'une des destinations les plus prisées des pêcheurs en raison de sa riche biodiversité marine et de ses zones de pêche très productives.
Les pays africains bordant l'océan Atlantique, ainsi que de nombreuses personnes extérieures au continent, font de la pêche leur principale source de revenus dans cette région depuis des années. La Gambie, la Mauritanie, le Sénégal, le Ghana et la Côte d'Ivoire figurent parmi les principaux pays pratiquant la pêche commerciale. Les eaux chaudes de la région abritent des espèces de grande valeur économique telles que le thon, le maquereau et la sardine. Alors que la population locale pêche selon des méthodes traditionnelles, la présence de grandes flottes de pêche étrangères ne cesse de croître. La pêche intensive pratiquée par les entreprises internationales menace gravement les réserves ... Lire la suite
Des sanctions du Royaume-Uni vont être imposées "bientôt" au Rwanda en réponse au conflit en République démocratique du Congo (RDC).
Dénonçant une "violation inacceptable de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la RDC", le Royaume-Uni a annoncé suspendre, tant qu'il n'y aura pas de "progrès significatifs", son aide financière bilatérale au Rwanda, à l'exception de ses programmes destinés aux "plus pauvres et aux plus vulnérables". Londres a également déclaré qu'il prévoyait de se "coordonner avec ses partenaires sur de potentielles nouvelles sanctions". Les trois "facilitateurs" africains auront notamment pour objectifs "un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel", l'accès de l'aide humanitaire et la sécurisation de l'aéroport de Goma.
"Message clair"
Kinshasa accuse Kigali de vouloir contrôler l'exploitation et le commerce de minerais - ... Lire la suite
Les présidents américain, Donald Trump, et français, Emmanuel Macron, en visite aux Etats-Unis, se sont mis d'accord le 24 février sur la réalisation d'une paix durable entre l'Ukraine et la Russie.
Lors d'une conférence de presse conjointe organisée à l'issue d'une réunion bilatérale à la Maison Blanche, Trump a déclaré qu'il pensait qu’Emmanuel Macron était d'accord avec lui sur de nombreuses questions importantes. « La principale d'entre elles est que c'est le bon moment (pour mettre fin au conflit entre l'Ukraine et la Russie). C'est peut-être le seul moment », a-t-il déclaré.
Le président français a fait savoir que son homologue et lui avaient fait des "avancées substantielles" au cours de leurs entretiens, ajoutant qu'après s'être entretenu, il était "pleinement convaincu qu'il y avait une voie à suivre" et qu'ils "partageaient les mêmes ... Lire la suite
Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres a mis en garde, le 24 février à Genève, contre l’effondrement des accords de sécurité vieux de plusieurs décennies qui ont soutenu la paix dans le monde, et a exhorté les Etats à collaborer en vue d’un monde dénucléarisé.
« Vous vous réunissez à un moment où les conséquences mondiales sont graves. Les accords de sécurité bilatéraux et régionaux qui ont soutenu la paix et la stabilité mondiales pendant des décennies se défont sous nos yeux », a déclaré Antonio Guterres lors d’une réunion de haut niveau de la Conférence sur le désarmement.
Dans un monde où les traités multilatéraux sont mis à rude épreuve et le droit international est « bafoué », « la confiance s’effrite, tandis que l’incertitude, l’insécurité, l’impunité et les dépenses ... Lire la suite
La crise à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) au cœur de l’audience que le président de la République du Congo a accordée, le 24 février, à Lance Gooden, envoyé spécial du président des Etats-Unis d’Amérique pour la région des Grands Lacs.
Interrogé à sa sortie de l’entretien, Lance Gooden a déclaré être porteur d’un message de Donald Trump à Denis Sassou N’Guesso, dans lequel, en « homme de paix », a-t-il indiqué, le président américain exprime sa préoccupation au même titre que son homologue congolais et les autres dirigeants de la région des Grands Lacs devant l’aggravation de la crise à l’Est de la RDC.
« Vous savez que le président Donald Trump est un partisan de la paix, et il est préoccupé de la même manière que le président de République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, par ce qui se passe dans la ... Lire la suite
L'état de santé du pape François, hospitalisé depuis le 14 février, suscite de vives inquiétudes. Malgré une nuit reposante du 24 au 25 février, son pronostic reste réservé en raison de complications pulmonaires et rénales nécessitant un traitement intensif.
Le pape François, 88 ans, hospitalisé dans un état critique avec une pneumonie des deux poumons, a passé une bonne nuit de lundi à mardi, a indiqué le Vatican. « La nuit s'est bien passée, le pape a dormi et se repose », a déclaré le Saint-Siège au onzième jour de son hospitalisation, la plus longue depuis son élection en 2013. Hospitalisé depuis le 14 février, le pape François reste dans "un état critique". Outre une pneumonie des deux poumons, une insuffisance rénale lui a été diagnostiquée, faisant craindre "la présence d'une septicémie". Le 24 février au soir, le Vatican a évoqué une "... Lire la suite
La résolution du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (ONU) portée par la France a été votée, le 21 février, à New York.
La résolution condamne et appelle à la cessation des hostilités. Elle exige le retrait immédiat des troupes rwandaises et leurs supplétifs d’AFC- M23 de Goma et Bukavu ainsi que de toutes les positions occupées, le cessez-le-feu et l’arrêt de l’offensive.
La résolution exige de la République démocratique du Congo (RDC) le retour au processus de Luanda - un accord existe déjà, prévoyant le retrait du Rwanda et la neutralisation des FDLR, un dialogue national selon le processus de Nairobi - pas de négociation directe entre Kinshasa et Kigali, mais une discussion élargie à tous les acteurs concernés.
La France a salué les membres du Conseil de sécurité pour le vote à l’unanimité de cette résolution. C’est la ... Lire la suite
Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) a condamné, le 21 février, le Rwanda pour son soutien au M23 qui continue son avancée dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), face à l’armée congolaise.
La résolution adoptée à l’unanimité « condamne fermement l’offensive et l’avancée en cours du M23 au Nord-Kivu et au Sud-Kivu avec le soutien des forces de défense rwandaises », dont 4 000 soldats appuient le M23, selon des experts de l’ONU.
Les Nations unies réclament également le retrait du M23 des territoires dont il a pris le contrôle, notamment Goma et Bukavu, et appelle les forces armées rwandaises à « cesser leur soutien au M23 et à immédiatement se retirer du territoire de la RDC, sans préconditions ».
Le Conseil de sécurité de l’ONU s’était jusqu’à présent contenté de dénoncer les violations ... Lire la suite
Le député Guillaume Bigot a conduit une mission pour avis budgétaire, au nom de la Commission des affaires étrangères, sur l'Aide publique au développement (APD). Son rapport a été remis à l’Assemblée nationale.
Dénonçant un système opaque, le député Guillaume Bigot se pose la question de savoir où va l’argent de l’APD qui est l’ensemble des financements d’organismes publics vers des pays bénéficiaires listés par l’Organisation de coopération et de développement économique. Entre 2017 et 2022, le président français, Emmanuel Macron, a fait passer l’APD de 10 à 15 milliards d’euros. Et si les récentes difficultés budgétaires ont imposé une baisse, elle n’est prévue que temporairement. En octobre dernier, le député du Rassemblement national, Guillaume Bigot, rendait un rapport parlementaire détaillé sur le sujet, appelant déjà ... Lire la suite