Art-Culture-Média
Ce choix émane de la chaine de télévision Trace Urban, spécialisée dans le domaine musical, qui a choisi le congolais parmi les vingt meilleurs artistes africains de l’année 2013
À l’annonce de cette information, nous nous sommes rapprochés de l’artiste congolais, qui s’est dit très ému de ce choix, tout en lançant un défi : celui de rehausser la musique congolaise et d’égaler les Nigérians qui ont aujourd’hui le monopole de la musique africaine. « Je suis très heureux d’avoir été choisi troisième sur les vingt artistes africains. Cela me fait vraiment très plaisir, surtout que ma vision est de faire une musique dépassant les frontières. Je crois qu’on a réussi notre pari, moi et mon manager. Ce n’est pas fini. Je crois qu’avec la volonté de Dieu, nous allons pousser le drapeau congolais très haut, car je veux que la musique congolaise ... Lire la suite
L’Institut français du Congo figure parmi les rares endroits à Brazzaville qui présente des spectacles de tous genres contribuant à l’explosion des talents artistiques. Ce lieu de vie intellectuelle est le vecteur de promotion de la diversité culturelle et du dynamisme de la capitale politique du Congo
Pour ce premier mois de l’année, l’IFC nous propose un programme alléchant qui débute par le cinéma avec la riche programmation du festival des femmes cinéastes africaines Tazama, qui fera découvrir tout au long de la première semaine aux férus de cinéma les têtes d’affiche du cinéma africain contemporain.
Ce sera ensuite le tour du Collectif de photographes génération Elili d’investir l'IFC. Vivier de la photographie au Congo, il s’est donné la mission de valoriser l’art visuel photographique en le perfectionnant dans toutes ses manifestations et ... Lire la suite
En l’espace de deux semaines, en novembre 2013, l’Académie des beaux-arts de Kinshasa (ABA) avait abrité deux des évènements culturels les plus marquants de 2013, à savoir les célébrations de son 70e anniversaire et celui du célèbre sculpteur Alfred Liyolo Limbe qui soufflait le même nombre de bougies, une solennité au reste couplée avec ses 50 ans de carrière. L’artiste a dit aux Dépêches de Brazzaville l’importance vouée au second évènement.
Les Dépêches de Brazzaville : Quel sens avez-vous voulu donner à la Semaine culturelle Liyolo ?
Alfred Liyolo Limbe: J’ai toujours estimé préférable d’honorer l’artiste de son vivant au lieu d’attendre sa mort pour lui rendre des hommages à titre posthume. Ainsi, j’ai pensé pendant que je suis vivant, si l’on reconnaissait mon talent d’artiste, pourquoi ne pas fêter ensemble en ce moment alors ... Lire la suite
L’artiste rendra hommage à son géniteur en interprétant quelques-uns de ses plus grands succès.
Présenté comme le digne successeur de son talentueux défunt père, Pegguy Tabu, un des rejetons du Seigneur Ley, a décidé d’emprunter le chemin caillouteux et tortueux de la musique avec l’option d’en faire une carrière. Après un concert-test au centre Wallonie Bruxelles où le jeune artiste a interprété avec brio quelques chansons tirées du riche répertoire de Tabu Ley, il veut rééditer l’exploit. Cette fois-ci à la halle de la Gombe. Ce site culturel français est en passe d’abriter, toute proportion gardée, l’un des plus grands évènements musicaux de ce début d’année 2014.
À en croire des sources proches de l’artiste, tout est mis en branle pour assurer plein succès à ce concert prévu pour le 24 janvier. Il devrait, pour Pegguy Tabu dont ... Lire la suite
La deuxième édition de la Journée nationale du conte a lieu le 12 janvier à l’inspection sectorielle de la jeunesse de Tié-Tié, à Pointe-Noire
« Que le conte soit », tel est le thème de cette manifestation qui va réunir tous les conteurs de Pointe-Noire ainsi que les amoureux de la parole vagabonde pour dire au monde que l’art de l’oralité vivra toujours au Congo.
Initiée par la compagnie de conte Africa Graffitis, la Journée nationale du conte veut redonner au conte sa place d’antan, lorsqu’autour du feu, tribuns et dépositaires du savoir ancestral tenaient en haleine l’auditoire à travers les récits, contes, légendes et épopées d’autrefois. Des soirées inoubliables agrémentées de chants et danses où, à travers le conte, étaient véhiculés de sages conseils sous forme de morale.
Pour Jorus Mabiala, conteur congolais évoluant à Marseille, ... Lire la suite
Créateur de son vivant du concept de la sapologie et président du mouvement appelé Société des ambianceurs et personnes élégantes (Sape) au Congo-Brazzaville, Bounzeki, alias Rapha, a bien marqué son temps, par sa voix grave mais aussi par son style de vie
Né le 4 août 1961 à Brazzaville, Bernard Bounzeki, plus connu sous le pseudonyme de Rapha, était le chantre de la sapologie. Compositeur de textes souvent explicites, notamment Parisien refoulé, Mateya, ou encore Écolier, réveille-toi !, il a débuté sa carrière solo dans les années 1980, après avoir évolué au sein des groupes Viva Cité Mélodia et Véritable Mandolina. Parmi ses œuvres, c'est la chanson Mateya, qui signifie conseils en lingala, qui est resté en tête du hit-parade de l'émission de radio Écouter et Juger de Claude Alain pendant trois ans. Ensuite, ce qui a le plus marqué les mélomanes ce ... Lire la suite
La première édition du festival du film des femmes africaines « Tazama » a débuté dans la soirée du 6 janvier à l’Institut français du Congo, en présence de la quasi-totalité des femmes et hommes cinéastes venus de dix pays d’Afrique, tous convaincus d’être là pour la bonne cause, celle de la lutte contre le cancer
C’est par la projection d'un clip vidéo - un morceau enregistré par le collectif Tazama formé des jeunes musiciens congolais - qu’a débuté cette soirée d’ouverture. Dans ce morceau, rappeurs, slameurs et chanteuses de r’nb appellent toutes les femmes à se faire dépister en vue de prévenir le cancer. Les Congolais ont ensuite pu découvrir Serge Abessolo, maître de cérémonie, venu du Gabon pour la circonstance, qui a exécuté quelques-uns de ses numéros allant du stand up à la comédie.
« Je me présente aujourd’hui devant ... Lire la suite
Les mauvaises conditions météorologiques n’avaient pas eu raison de la détermination de nombreux Kinois à participer à la reprise solennelle d’Ensemble pour la délivrance de la Nation (Eden). Le Terrain Assossa fort animé était occupé au tiers de sa superficie le 29 décembre en fin de soirée, témoignage de la popularité de cette rencontre que même la pluie n’avait pas pu empêcher.
La grande réunion de prière en faveur de la RDC, tenue dans le cadre de l’action évangélique Eden, avait été décalée de deux bonnes heures en raison de la pluie qui tombait à quelques minutes de son début. Loin d’être timide, la relance de la démarche initiée en 2011 par feu Alain Moloto, quatre mois après sa disparition, était un moment fort. En effet, malgré que le ciel ne se décidait pas à devenir clément, l’on observait l’arrivée continue de gens en plus ... Lire la suite
Paru aux Éditions Mélonic, ce roman met en exergue la différence et l’injustice subies par Isati, une fille qui s’est retrouvée hors du foyer parental
Aînée d'une fratrie de cinq enfants, Isati vit dans des conditions précaires car son père instituteur a un salaire mensuel qui ne répond pas aux attentes quotidiennes. De son côté, la maman d’Isati est vendeuse de produits alimentaires au marché.
Malgré leurs efforts pour assurer le loyer, les parents d’Isati subissent continuellement les humiliations de leur logeur. Ils doivent barricader la porte d’entrée de leur maison sujette aux inondations pendant la saison des pluies, et où l’électricité et l’eau posent problème, autant d’actes et de difficultés auxquels la famille d’Isati fait face.
Une situation qui conforte Isati dans ses études, dont la seule ambition est de relever le défi et ... Lire la suite
1er janvier 1804- 1er janvier 2014, cela fait exactement 210 ans que la première République noire de l’histoire de l’humanité a été proclamée. Dans le cadre de la célébration de cet anniversaire, le chercheur congolais en histoire et anthropologie socioculturelle des Noirs des Amériques, Arsène Francoeur Nganga, a retracé l’histoire de ce pays qui était d’abord une colonie française de Saint Domingue avant de devenir Haïti en 1804, et dont la population la plus nombreuse était des Bantu, principalement des esclaves en provenance du royaume Kongo
Pour le chercheur et anthropologue congolais, la thèse selon laquelle les Bantu, principalement les esclaves en provenance du royaume Kongo, était la population la plus nombreuse, a été soutenue par l’historien haïtien Gabriel Debien, dans Y. Farraudière (2005 ; p.106). Il a affirmé que plus du tiers des ... Lire la suite