Art-Culture-Média
L’opus de cinq titres réalisé par Bihouni Jean Marie alias Me Shuga et son groupe Les Officiels réserve au public un bon mélange de style musical.
Contrairement à l’interprétation de certaines personnes, le titre "Novelas", selon le compositeur et guitariste Shuga, signifie simplement, " Nous venons de le lancer et à eux de savourer", sans aucun lien avec la chaîne de télévision du même nom. Au nombre des chansons que l’on trouvera dans le prochain album du groupe, il y a, entre autres, "Michael Jackson n’est pas mort", "Hommage à RFI", "Prête-moi ton lit", "Barça-Real" et le générique "Novelas" qui est, d’ailleurs, le nom de l’album.
Outillé d’une carrière musicale de plus de quarante ans, Shuga estime que Novelas apporte un nouveau souffle à la musique congolaise qui est restée, d'après lui, figée sur l’unique thème de l'amour et la ... Lire la suite
« Si au commencement, l’Homme était né Homme, ce monde serait sans vie, et la Terre, notre paradis ».
Daniel Itoua pose ici le décor d’un voyage au cœur de l’origine humaine. La genèse véritable de l’Homme est portée à la connaissance de celui qui s’engage dans cette randonnée. Il découvre, en tant qu’homme, ses potentialités d’évolution imagées par des changements et des opposés. À travers un dialogue interactif entre le règne humain, végétal, animal et minéral, l’auteur invite le lecteur à transposer ces contraires dans la société humaine pour rendre intelligible notre humanité. Parfois incompréhensibles à vue d’œil, ces dernières ponctuent insatiablement le laboratoire de la connaissance de soi, de l’autre et de nous.
Dans un langage approprié, la poésie, Daniel Itoua lance son appel à la sagesse. Comme le dit Emmanuel Okamba, dans ... Lire la suite
La basilique Sainte-Anne célèbre, en cette année, ses soixante-quinze ans d’existence. A propos, une série de cérémonies est organisée.
Brazzaville 1943, les premières prières adressées à Dieu le Père quittent la basilique Sainte-Anne pour monter vers le ciel, avec un parfum d’adoration et de reconnaissance. Soixante -quinze ans après, Sainte-Anne n’a pas perdu de son charme et de sa spiritualité. Du haut de ses quatre-vingts mètres, elle surplombe Poto-Poto, le troisième arrondissement de Brazzaville. A l’occasion de la célébration de ses soixante-quinze ans d’existence, une comédie musicale sur son histoire qui est intimement liée à celle de ce quartier cosmopolitain lui est dédiée, ce 23 juin, à l’Institut français du Congo de Brazzaville.
Un spectacle qui s’inscrit dans le cadre d’un projet dénommé « Sainte-Anne carrefour des ... Lire la suite
Les musciens congolais ont été exhortés à plus de sérieux dans leur travail, à la faveur d'une rencontre organisée le 21 juin à Pointe-Noire, au Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard, sur le thème " L'impact d'un management de carrière efficace".
La rencontre professionnelle a été organisée par la direction départementale des Arts et des lettres de Pointe-Noire, en partenariat avec l'agence Akalya Congo, en marge de la célébration de la fête internationale de la musique. Animé par Magali Palmira Wora (Gabon), manager général de Real Black Music et de Francophone MTV Base africa, et Hervé Mandina (France), ce rendez-vous culturel a eu pour objectif de proposer des réflexions et des bases concrètes sur les aspects d'un management efficace et d’envisager la structuration professionnelle dans le domaine musical.
Sous la ... Lire la suite
Amour, réconciliation et pardon, ce sont les trois mots qui pourraient définir le nouvel album commun de Jay-Z et Beyonce, sorti le 16 juin sur la plate-forme de téléchargement légal Tidal.
C’est à la surprise générale que le couple de stars a annoncé son nouvel opus, « Every thing is love », dont la sortie est accompagnée du clip d’« Apeshit », une chanson tirée de l’album.
Une vidéo de six minutes, soigneusement chorégraphiée et tournée à l’intérieur du musée du Louvre, à Paris. Beyoncé et Jay-Z posent devant les œuvres artistiques mondialement connues telles la Joconde, La Victoire de Samothrace, le Radeau de la Méduse qui symbolise l’abolition de l’esclavagisme. Un acte qui n’a rien d’anodin car les deux artistes sont très engagés dans le mouvement « Black lives Matter ».
Au plan musical, « Everything is Love » marie les styles ... Lire la suite
En organisant les Rencontres urbaines, un festival de musique urbaine, à Pointe-Noire, Marcus Bissila veux aider les artistes locaux à se décomplexer des festivals internationaux en promouvant, sur place, une convergence entre stars et jeunes artistes. Entretien.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Il s’est tenu, le 15 juin à Pointe-Noire, la troisième édition des Rencontres urbaines. Pouvons-nous savoir de quoi il s’est agi ?
Marcus Bissila (M.B.) : En effet, il s’est tenu, le 15 juin, la troisième édition des Rencontres urbaines, au cours de laquelle plusieurs activités culturelles ont eu lieu. Celles-ci avaient pour objectif de favoriser, entre autres, l’échange d’expérience entre les jeunes artistes et des personnes ayant déjà une certaine expérience ou notoriété dans leur domaine d’expression. Ceci dans le souci de donner des repères à cette ... Lire la suite
De plus en plus concurrentiel, le secteur de l’événementiel est celui dans lequel la créativité reste le maître mot des acteurs pour se démarquer. Consciente de cela, la créatrice de Pili-Pili Events, Aïcha Oponga Péa Abibatou, use d’une diversité de produits pour sublimer ses créations.
Après observation et analyse, Aïcha Oponga Péa Abibatou a déduit que la population congolaise accorde énormément d’importance au mariage coutumier (dot) et symboliquement, les deux époux se font mutuellement boire de la boisson. D’où l’idée de personnaliser les flutes et les cartons d’invitation avec du pagne, en vue de rappeler la culture africaine au cours de l’événement. « J’ai créé un livre d’or que je customise moi-même. Celui-ci permet à chaque invité de laisser ses impressions, ses petites attentions, ses vœux d’autant plus que lors des ... Lire la suite
Lits, salons, salle à manger, mbongui, voitures, etc., voilà à peu près la gamme de produits en plastique que fabrique le talentueux artiste. Servant d’ornement ou d’amusettes pour les enfants, les objets, mêlés d’ingéniosité et de passion, épatent au premier regard.
Depuis 2000, Michel Samba fait preuve de savoir-faire en arborant des formes somptueuses à ses créations. Travaillant à la base avec du plastique, il fait également usage de polystyrène et de déchets de pagnes. Avec souplesse, il sculpte du plastique en utilisant différents types de cordes qui servent à lier les paquets de friperie communément appelés « ballons de sola » à Brazzaville. À partir de cette matière, l’artiste découpe des éléments qu’il assemblera par la suite grâce à un travail de soudure à partir des baguettes métalliques de feu qui fondront les deux matières en ... Lire la suite
Situé au numéro 691 de la rue Bayonne en plein marché Total à Bacongo, le Centre des polios de Brazzaville a en son sein un atelier de céramique géré par une coopérative d'artistes vivant avec handicap physique.
La naissance du modeste atelier remonte à 1991, grâce à l'aide de la Caritas hollandaise. Six potiers et céramistes travaillent d'arrache-pied sans un quelconque soutien, avec des moyens rudimentaires pour faire vivre l'atelier. Leur survie en dépend car c'est leur unique activité pécuniaire. Plus qu'un simple travail à temps plein, avec la peine que cela leur coûte, peine doublée par un faible rendement à cause de la rareté des clients, la céramique est pour les six handicapés physiques une passion.
Ils étaient au départ une vingtaine d'élèves potiers à avoir bénéficié d'une formation ayant duré environ cinq ans, voire plus, auprès ... Lire la suite
L'artiste est passé de la percussion à la sanza, captivé par le génie musical d'Antoine Moundanda. C'est auprès de ce dernier qu'il a appris à pianoter cet instrument d'origine congolaise. Après plusieurs tournées à travers le monde, il participe, depuis le 19 juin, au projet Brazza zéro kilomètre.
Ancien sociétaire du ballet national du Congo, bientôt vingt cinq ans, Ya Pototo continue son bonhomme de chemin dans la valorisation de la musique traditionnelle congolaise à travers le tam-tam et la sanza. L'artiste a fait ses preuves dans le groupe Ngoma za Kongo avant de se lancer dans une carrière en solo.
Disciple de Moundanda, aujourd'hui réputé comme l'un des meilleurs sanzistes du Congo, Ya Pototo a autour de lui beaucoup d'élèves qui font école de la sanza pour apporter une plus-value dans leur vie d'artiste. C'est la raison qui expliquerait sans nul doute ... Lire la suite