Environnement
Les activités de mise en œuvre de la première tranche 2024-2025 de l'amendement de Kigali ont été lancées, le 18 décembre, à Brazzaville par la ministre de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, à la faveur d’un atelier sur la lutte contre les substances qui appauvrissent la couche d'ozone et réchauffent le climat.
Organisé en partenariat avec l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), cet atelier vise l'élimination progressive à l'échelle nationale et mondiale de la production de substances qui appauvrissent la couche d'ozone tels que les chlorofluorocarbures, (HCF) et les hydrofluorocarbures, (CFC) à l'horizon 2040.
La rencontre a rassemblé les représentants des organisations nationales et internationales, les autorités publiques, les experts techniques, les partenaires financiers ... Lire la suite
Un rapport de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) propose, pour la première fois, une analyse des liens entre cinq éléments critiques pour l’humanité : eau, santé, alimentation, biodiversité et changement climatique.
Le « rapport Nexus » dresse une liste de 71 réponses pour affronter globalement les défis. Il a été approuvé par 147 gouvernements réunis en Namibie. Les interconnexions entre les multiplies crises n’ont jamais été aussi claires et un rapprochement est à l’œuvre. La nécessité « de plus d’interactions entre les différents accords sur l’environnement augmente », se félicite Fabrice DeClerck, spécialiste de l’alimentation et l’un des auteurs, parmi les 165 qui y ont contribué dans 57 pays. Ce rapport, synthèse des connaissances scientifiques ... Lire la suite
Alors que la biodiversité mondiale subit des pressions croissantes, le bassin du Congo reste le trésor écologique majeur de la planète.
Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a présenté un rapport exceptionnel qui détaille la découverte de 742 nouvelles espèces au cours des dix dernières années. Des singes, crocodiles, poissons et plantes enrichissent ainsi la connaissance du deuxième poumon de la planète. Cette avancée scientifique souligne l’urgence de préserver cet écosystème vital pour des millions d’êtres vivants.
Un inventaire unique au cœur du bassin du Congo
Entre 2013 et 2023, le WWF, en partenariat avec des scientifiques internationaux, a exploré la biodiversité du bassin du Congo et compilé des décennies de recherches. Ce travail colossal a permis de révéler 430 nouvelles plantes, 140 invertébrés, 96 poissons, 22 amphibiens, 10 mammifères et 2 ... Lire la suite
La République du Congo s'apprête à transformer son secteur énergétique avec un appel d'offres récemment annoncé pour des blocs d'exploration et un objectif ambitieux de porter la production pétrolière à 500 000 barils par jour d'ici trois ans.
C’est ce qui ressort de l’interview accordée à la presse lors des assises de l’African Energy Week 2024 par Maixent Raoul Ominga, directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), pour parler des nouveaux projets d'hydrocarbures, du plan directeur du gaz et d'un aperçu plus large du paysage énergétique de l'Afrique. Il a expliqué que, sur le front du gaz, des projets à grande échelle comme Congo LNG d'Eni sont à la tête de la stratégie de monétisation du gaz de la République du Congo.
S’agissant des projets spécifiques menés par la SNPC dans le secteur pétrolier et gazier de la ... Lire la suite
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Le rapport publié par le WWF, qui documente le travail de centaines de scientifiques issus de divers horizons, dévoile une impressionnante variété de nouvelles espèces, incluant des plantes jusqu'alors inconnues, des invertébrés, des poissons, des amphibiens, des reptiles, des oiseaux et des mammifères.
Le Fonds mondial de la nature (WWF) vient de publier, le 3 décembre 2024, un rapport qui révèle que 742 nouvelles espèces de faune et de flore ont été découvertes dans le Bassin du Congo au cours des dix dernières années. Ce rapport intitulé « Des nouvelles vies dans le Bassin du Congo, une décennie de découvertes d’espèces (2013-2023) », précise cette ONG internationale active dans la conservation, met en lumière la biodiversité remarquable et les besoins urgents de conservation de l'un des écosystèmes les plus vitaux au monde. Il s'inscrit dans la ... Lire la suite
Organisée récemment par Renatura Congo dans la communauté urbaine de Madingo Kayes, située dans le Kouilou, la septième édition du Festival de la mer a permis d’instruire les pêcheurs artisans de ce département et ceux de Pointe-Noire sur les dangers de la pollution marine plastique. Elle a aussi été une occasion de réfléchir sur des solutions pour lutter contre ce phénomène aux multiples conséquences touchant à la fois les domaines économique, sanitaire et environnemental.
La rencontre ouverte par Anne Marthe Nombo, maire de la communauté urbaine de Madingo-Kayes, a eu lieu le 22 novembre dernier, dans la salle de conférence de cette entité administrative. Elle a été une occasion pour l’association de préservation de la biodiversité et de protection des tortues marines, Renatura Congo, qui existe depuis bientôt vingt ans, de présenter ses ... Lire la suite
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L’organisation non gouvernementale (ONG) congolaise est choisie pour faire partie du programme de protection des forêts d'un million d'hectares destiné à soutenir les communautés d'Afrique, d'Asie et d'Amérique du Sud. Elle se décide d’affecter le soutien qu’elle va recevoir dans la restauration des forêts menacées, renforçant ainsi une défense mondiale essentielle contre le changement climatique.
Mbou-Mon-Tour fait partie des premières organisations sélectionnées pour bénéficier du soutien du programme « Thriving forests » lancé lors du sommet mondial sur le climat qui s'est tenu à Bakou, en Azerbaïdjan. L’organisation congolaise se compte parmi les huit qui ont été sélectionnées pour bénéficier d'un financement et du soutien des experts.
Cette ONG, souligne-t-on, met en œuvre une approche innovante qui consiste à concilier la conservation de ... Lire la suite
Trois cents milliards de dollars par an d’ici dix ans : c’est la promesse faite par les pays développés dimanche à Bakou pour soutenir les nations pauvres face aux menaces du changement climatique. Cependant, cette annonce, conclue au terme d’une conférence chaotique de l’ONU en Azerbaïdjan, laisse le monde en développement sur une note d’amertume et de déception.
Le financement promis pour 2035 « est trop faible, trop tardif et trop ambigu », a regretté le Kényan Ali Mohamed, parlant au nom du groupe africain. Son homologue du Malawi, représentant les 45 pays les plus pauvres de la planète, Evans Njewa, a dénoncé un accord « pas ambitieux ». « Le montant proposé est lamentablement faible. C’est dérisoire », a dénoncé la déléguée indienne Chandni Raina. Cet engagement financier de pays européens, des États-Unis, du Canada, de l’Australie, du ... Lire la suite
À la veille de la journée du genre, le 21 novembre, dans le cadre du climate mobility pavilion, Vanessa Mavila, de la Fondation Eboko, a participé à une session intitulée « Women, land, and the oceans / Les femmes, la terre et les océans ».
La session a permis de réunir un panel constitué, entre autres, du modérateur Emmanuel Ndabombi (Women for a change, Cameroun) ; Tanda Godwin (Executive director, EPDA) ; Anne Tek (Femnet) ; Marie Dorothée Lisenga, présidente de femmes autochtones et communautés locales pour le développement durable et participatif ; et Vanessa Mavila, Fondation Eboko, pour un plaidoyer en faveur des enjeux de résilience côtière.
Les panélistes ont mis en lumière les initiatives locales menées dans leurs zones d’action respectives, tout en soulignant la nécessité de mobiliser les fonds nécessaires pour des projets combinant ... Lire la suite
Pays riches et en développement ont repris des négociations « à un moment critique » de la conférence sur le climat de l’Organisation des Nations unies (ONU) à Bakou, en Azerbaïdjan. L'objectif est de s’accorder sur le financement annuel de 1000 milliards de dollars d’aide climatique.
Les négociations ont repris lundi à la vingt-neuvième Conférence des parties (COP29) sur le climat de l’ONU, après une première semaine de tractations, de l’avis général, quasi nulles. Il est question de passer à la vitesse supérieure et éviter un fiasco vendredi, au terme de la conférence. « Cette réunion arrive à un moment critique: nous sommes à la moitié de la COP29 et les véritables difficultés commencent », a prévenu le président azerbaïdjanais de la COP29, Moukhtar Babaïev.
Dès son arrivée à Rio, le secrétaire général des Nations unies, ... Lire la suite