Politique
Le sénateur Gaspard Kaya Magane a organisé une rencontre citoyenne le 19 septembre à la préfecture de Brazzaville. Au menu, la mesure de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), son parti, qui l'avait suspendu à titre conservatoire. Pour lui, cette "sanction est nulle et de nul effet" au motif qu’elle manque de fondement juridique.
« En s’érigeant en un organe de sanctions, le secrétariat national s’arroge des prérogatives qui sont attribuées, en temps normal, au conseil national à la suite des investigations menées par la Commission nationale de contrôle et d’évaluation. Ces organes sont réduits actuellement à de simples chambres d’enregistrement. Au terme des textes fondamentaux du parti, les mesures conservatoires sont prises par les organes exécutifs auxquels appartiennent les militants fautifs », a déclaré Gaspard Kaya Magane.
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Les trente-trois ONG affiliées à la Ligue congolaise contre la fraude et la corruption (Licoco) exhortent les membres de la majorité présidentielle à respecter les opinions exprimées par ces frondeurs et d'accepter la contradiction en leur plate-forme.
Depuis leur exclusion de la majorité présidentielle, les sept cadres du G7 ayant adressé une lettre au chef de l'État pour réclamer l'alternance démocratique en 2016 auraient perdu toute quiétude. C’est ce que révèlent trente-trois ONG réunies au sein d’une plate-forme dénommée Licoco. Lors d’une conférence de presse tenue le week-end dernier à Kinshasa, ces structures ont, en effet, confirmé le règlement de compte dont ces acteurs politiques seraient l’objet de la part de quelques zélés du régime au pouvoir à cause de leurs opinions. Dans la déclaration ayant sanctionné leur réunion, les trente-trois ... Lire la suite
Au terme d'un arrêté publié le 18 septembre, le ministère de l'Administration du territoire et de la Décentralisation a fixé du 22 au 26 septembre la révision des listes électorales sur toute l'étendue du territoire national.
Lors de sa quatrième réunion ordinaire du Conseil des ministres tenu le 18 septembre, le gouvernement a opté pour la nomination, à titre transitoire et exceptionnel, de ces cadres territoriaux en exécution de l’Arrêt N° R.Const.0089/2015 du 08 septembre de la Cour constitutionnelle.
Réuni le 18 septembre en conseil des ministres, le gouvernement s’est, entre autres, penché sur le projet d’ordonnance portant nomination des commissaires spéciaux et commissaires spéciaux adjoints du gouvernement chargés d’administrer les nouvelles provinces. Ce projet d’ordonnance présenté par le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité est consécutif à l’Arrêt N° R.Const.0089/2015 du 08 septembre 2015 de la Cour constitutionnelle. Cette dernière, on s’en souvient, avait ordonné au gouvernement de « prendre sans tarder des dispositions ... Lire la suite
Le directeur adjoint pour les Affaires africaines au Département américain, Chris Karafh, est en mission de travail à Brazzaville. Au cours d’un entretien, le 18 septembre, avec Les Dépêches de Brazzaville, il a évoqué la nécessité pour son pays de collaborer avec les leaders de la sous-région afin de renforcer la stabilité et la démocratie dans cette partie de l’Afrique.
« Cela fait plus de deux ans que je suis chargé d’Afrique centrale au Département américain. Donc il est tout à fait normal que je vienne ici à Brazzaville constater la réalité sur le terrain », a confié le diplomate américain Chris Krafh au sortir d’une visite guidée des installations des Dépêches de Brazzaville.
Chris Krafh se dit, par ailleurs, préoccupé par la situation politique et sécuritaire dans cette partie du continent, secouée par des crises politiques de ... Lire la suite
Au cours d'un échange, le 17 septembre à Brazzaville, avec les membres de l’Initiative pour la démocratie au Congo (IDC) et ceux des partis de l’opposition républicaine, le président du Conseil supérieur de la liberté de la communication (CSLC), Philippe Mvouo a interpellé les acteurs politiques à orienter leurs discours en faveur de la démocratie et de la paix.
Les échanges entre le président du CSLC et ses interlocuteurs ont porté essentiellement sur le contenu du discours politique. Car, a souligné Philippe Mvouo : « Le discours politique théâtralise la démocratie, en la faisant paraître comme une illusion. Nous constatons que le discours politique actuel est émaillé de petits mots désobligeants envers les adversaires. Le verbe crache la peur, laissant reculer l’optimiste pour laisser le pessimiste gagner la place dans nos consciences. Les mots sont ... Lire la suite
Reçu en audience par le président du Sénat, André Obami-Itou, le 17 septembre à Brazzaville, l’ambassadeur de la Guinée Équatoriale au Congo, José Ela Ebang Mbang, a déclaré que son pays souhaiterait l’assistance technique et même l’échange des informations entre les Sénats des deux pays en vue de mieux travailler ensemble.
« À partir d’aujourd’hui, nous venons de faire le premier pas pour tracer les grandes lignes au niveau de nos deux institutions, c’est-à-dire le jeune Sénat de la République de Guinée Équatoriale et le Sénat de la République sœur du Congo », a déclaré le diplomate Équato- Guinéen, avant d’ajouter: « le Sénat congolais est ancien avec beaucoup d’expérience et il est important que celui de mon pays s’inspire de cette expérience ».
José Ela Ebang Mbang a profité de cette rencontre pour ... Lire la suite
En moins de deux semaines, l’Europe est passée de la générosité résolue à la frilosité extrême face à l’afflux des migrants. Difficile de s’y retrouver.
Il n’est pas sûr que les pancartes de migrants syriens qui proclamaient à leur arrivée en Autriche pour l’Allemagne, il y a deux semaines, “Merci maman Merkel” passent à la postérité. Car dans le domaine de l’accueil ou non des réfugiés fuyant la guerre en Syrie, en Irak et en Afghanistan, l’Europe est passée d’un extrême à l’autre, et son opinion avec elle. Tous se focalisent aujourd’hui sur la Hongrie qui continue de dire son "non" à l’accueil chez elle de masses de migrants, mais les critiques ne vont pas plus loin à vrai dire.
Car tout le monde se tient par la barbichette. Beaucoup de pays, même parmi les plus généreux en apparence, ont du mal à tenir une position de cohérence ... Lire la suite
Les choses sont allées vite le 16 septembre. Après la réunion du bureau politique de la majorité présidentielle élargie à son allié le Palu au cours de laquelle il été demandé aux signataires du mémorandum du 14 septembre adressé à Joseph Kabila de faire le constat de leur auto exclusion de la coalition au pouvoir, la réaction du chef de l’État ne s’est pas fait attendre. La bombe est tombée en fin d’après-midi. Olivier Kamitatu et Pierre Lumbi respectivement ministre du Plan et conseiller spécial en matière de sécurité viennent d’être révoqués sur une ordonnance présidentielle lue à la RTNC.
Au premier, il lui est reproché d’avoir « gravement manqué au devoir déontologique auxquels sont soumis les membres du gouvernement, notamment l'obligation de réserve et de discrétion en toute circonstance », et au second ses « manquements graves ... Lire la suite
Estimant que les signataires du mémorandum du 14 septembre adressé au chef de l’État se sont situés aux antipodes des options concertées au sein de la Coalition majoritaire en prenant faits et cause pour l’opposition, le bureau politique leur demande de tirer les conséquences de leur choix stratégique.
Il ne fait plus bon vivre ces temps derniers à la majorité présidentielle (MP) depuis qu’un groupe de sept partis politiques affiliés (G7) avaient pris la liberté d‘adresser au président Joseph Kabila, en sa qualité d’autorité morale, un mémorandum contenant leurs préoccupations en rapport avec les enjeux politiques de l’heure. Un document choc dans lequel les signataires abordent, sans ambages, quelques sujets qui passent pour tabous au sein de la plate-forme tels que l’alternance politique à l’horizon 2016 et le respect du délai constitutionnel ... Lire la suite