Afrique-Monde
En 2025, plus de vingt pays africains dépenseront plus pour le service de la dette que pour les soins de santé ou l'éducation. La situation est d'autant plus complexe que les taux d'intérêt ne devraient pas baisser fortement.
En 2025, plus de la moitié du remboursement total de la dette ira à des créanciers privés. Cela s'explique en grande partie par le coût du capital. Les pays africains paient plus cher pour emprunter que leurs homologues plus riches. La restructuration de la dette est également très lente. L'Éthiopie, le Ghana et la Zambie doivent encore conclure des accords d'allégement avec leurs créanciers. Le directeur exécutif de One Campaign David McNair, évoque l'influence croissante des prêteurs privés, le rôle du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale dans la réduction du coût des emprunts et la présidence sud-africaine du G20, qui ... Lire la suite
Une récente étude de l’University College de Londres révèle des données alarmantes : chaque cigarette fumée réduit en moyenne la vie d’une personne de 19,5 minutes. Fumer est une habitude destructrice pour la santé.
Les résultats montrent que l’impact de la cigarette diffère selon le sexe. Les femmes perdent en moyenne vingt-deux minutes de vie par cigarette, contre dix-sept minutes pour les hommes. Ces statistiques dressent un tableau encore plus sombre que les estimations précédentes, qui parlaient d’une perte de onze minutes par cigarette. Selon l’étude commandée par le ministère britannique de la Santé, fumer un paquet de vingt cigarettes réduit l’espérance de vie de près de sept heures.
Même une consommation modérée, comme une cigarette par jour, peut avoir des conséquences majeures : dix ans à une cigarette par jour entraînent une ... Lire la suite
Me Christophe Ingrain, avocat de l'ancien président Nicolas Sarkozy, était l'invité de BFMTV alors que s'est ouvert le procès de soupçons de financement libyen dans la campagne présidentielle de 2007.
Salle comble au premier jour du procès sur les soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy pour l'élection de 2007. Assis au premier rang des prévenus, l'ancien président est entouré de trois de ses anciens ministres, Brice Hortefeux, Claude Guéant et Éric Woerth. Me Christophe Ingrain, son avocat, s'est exprimé à l'issue de ce premier jour du procès. Une affaire "grotesque" qui n'a "aucun sens", selon lui qui est revenu sur la rencontre entre son client, alors ministre de l'Intérieur, et l'ancien guide libyen, Mouammar Kadhafi, en 2005.
"Le sujet de la visite c'est la lutte contre l'immigration déjà parce qu'à l'époque, il avait un sujet ... Lire la suite
En séjour à Brazzaville, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a échangé, le 7 janvier, avec le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, sur la répartition d’importants financements et l’exécution des projets en Afrique.
Au sortir de l’audience, le chef de la diplomatie chinoise a fait le point des sujets évoqués avec le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, notamment l’état de la coopération entre la Chine et le Congo, les acquis du sommet de Beijing, la planification à prévenir pour les trois prochaines années et la lutte contre le réchauffement climatique qui constitue l’un des axes majeurs de la coprésidence du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) que le Congo assure avec la Chine depuis fin 2024.
« L’une des dix actions de partenariat avancée par le président Xi Jinping c’est de réaliser le ... Lire la suite
Les ministres des Affaires étrangères du Congo et de la Chine se sont entretenus à Brazzaville, le 7 janvier, à l’occasion de la visite du chef de la diplomatie chinoise au Congo. Jean Claude Gakosso et Wang Yi se sont notamment penchés sur le raffermissement des relations entre Brazzaville et Beijing dans le cadre de la co-présidence du Forum sur la coopération Chine-Afrique (Focac). « Nous devons ensemble montrer à la communauté internationale notre ferme détermination à construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique à l’ère nouvelle. Nous réitérons notre adhésion au projet de la Ceinture et la route et sollicitons l’approfondissement des échanges pour bénéficier de l’expérience de la Chine en matière de gouvernance », a indiqué le ministre congolais au terme d’un tête-à-tête avec son homologue chinois reçu en soirée par le ... Lire la suite
Contrats sécuritaires, ventes d’armes, exploitation des ressources naturelles, projets infrastructurels, l’Afrique au cœur d’une compétition peu médiatisée entre Pékin et Ankara.
Pendant que la bataille entre la Chine et la Turquie cristallise toutes les attentions, Ankara jouant des coudes avec Pékin en Afrique dans des secteurs multiples, notamment la construction des infrastructures, l’extraction des ressources naturelles, les équipements militaires et les accords sécuritaires, note un rapport de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), intitulé « Présences et rivalités sino-turques sur le continent africain ». La Chine et la Turquie profitent de la volonté de certains pays africains de s’affranchir du monopole politique, économique et commercial des acteurs occidentaux. Jouant sur le registre anticolonialiste, Pékin et Ankara ... Lire la suite
Le Tchad et le Sénégal ont déploré « l’attitude méprisante » du président français, Emmanuel Macron, qui a estimé que les dirigeants africains avaient « oublié de dire merci » à la France sans laquelle certains ne seraient plus à la tête de pays souverains - grâce au déploiement de l’armée française dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
Le chef de la diplomatie tchadienne, Abderaman Koulamallah, et le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko ont dénoncé des propos « totalement erronés » pour le premier, une « attitude méprisante » pour le second. Le Tchad a exprimé sa « vive préoccupation à la suite des propos tenus récemment par le président de la République française, Emmanuel Macron, qui reflètent une attitude méprisante à l’égard de l’Afrique et des Africains », peut-on lire dans un communiqué du chef de la ... Lire la suite
Arrivé à Brazzaville le 7 janvier, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a eu une séance de travail avec son homologue congolais, Jean-Claude Gakosso, en présence des délégations des deux pays.
Dans le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), le ministre congolais des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean- Claude Gakosso, a expliqué dans son discours le plan d’action, notamment le rôle que le Congo doit jouer en vue de consolider et développer les relations entre la Chine et l’Afrique. « Il s’agit de jouer un rôle de premier plan pour la mise en œuvre du plan d’action de Beijing et des dix actions du président Xi Jinping », a précisé le ministre.
Sur ce, a-t-il poursuivi, le gouvernement travaillera conjointement avec les partenaires chinois pour explorer les voies du ... Lire la suite
Plus de 473 millions d’enfants, soit plus d’un sur six dans le monde, vivent dans une zone en conflit, selon un rapport de l’Unicef. Et le pourcentage d'enfants concernés a doublé depuis les années 1990. Le document détaille les conséquences sur les enfants.
L'année 2024 est une « année tragique », selon l’Unicef. Accès entravé aux soins, déscolarisation, malnutrition… Les enfants vivant dans des zones en conflits sont particulièrement vulnérables, explique l'Unicef. Plus de 52 millions d’entre eux seraient déscolarisés. Certains peuvent rater des années scolaires (Soudan, la bande de Gaza). D’autres n’ont pas accès à l’apprentissage. De plus en plus mal nourris, ils sont aussi plus vulnérables aux maladies comme la rougeole. Environ 40 % des enfants non vaccinés ou insuffisamment vaccinés vivent dans un pays touché par un conflit. Avec ... Lire la suite
Le président français, Emmanuel Macron, a présenté le 6 janvier sa vision sur les enjeux géopolitiques de la France à l'occasion de la conférence des ambassadeurs de son pays. Il est notamment revenu sur les interventions contre le terrorisme en Afrique.
Lors du rendez-vous incontournable de la diplomatie française, deux semaines après sa visite dans la Corne de l’Afrique, le président Emmanuel Macron a évoqué le départ des militaires français du Sénégal et du Tchad. Dans son discours, il a déclaré que la France a eu « raison » d'intervenir militairement en Afrique « contre le terrorisme depuis 2013 », mais les dirigeants africains ont « oublié de nous dire merci ». « Mais je le dis pour tous les gouvernants africains qui n'ont pas eu le courage vis-à-vis de leurs opinions publiques de le porter », estimant qu' « aucun d'entre eux ne ... Lire la suite