Art-Culture-Média
Wendy Bashi est journaliste freelance basée à Bruxelles. Elle vient de réaliser « Rumeurs du lac », un documentaire sur les mythes et les légendes liés au lac Kivu. Entretien.
Les Dépêches de Brazzaville : Quel est votre parcours académique et professionnel ?
Wendy Bashi : Je suis diplômée en information et communication de l'université de Liège. À ce diplôme s'ajoute un brevet en « Making TV News » obtenu à l'issue d'une formation chez Thomson Reuters en Angleterre. En 2009, au sortir de mes études, j'ai directement commencé à travailler au Cirtef, en tant que journaliste pour deux émissions diffusées sur TV5Monde et la RTBF. Il s'agit de « Reflets Sud » et « Afrique Plurielle ». En 2011, j'ai travaillé pendant six mois comme chargée de production pour le Cirtef. Mon travail consistait à fournir du contenu dans les rubriques « Long métrage », ... Lire la suite
La cérémonie qui s’est déroulée au Cercle national des armées à Paris 75008 en présence de la diaspora congolaise a désigné Marianne Sylvie Songo dit MSS Sœur de l’année- sœur du Bassin du Congo. Originaire du département de la Likouala, République du Congo, la cinquantaine révolue, le prix récompense ses multiples actions en faveur des Congolais et des Africains.
Le concept Sœur de l’année- sœur du Bassin du Congo, qui est à sa première édition a été créé par Gabriel Mossoua. Objectif : élire la sœur la plus généreuse de la Diaspora, animée par l’esprit de porter assistance multiforme à ses sœurs du Bassin du Congo. Il s’agit de développer quelque chose au Congo notamment dans le cadre de la santé ainsi que dans les pays du Bassin du Congo. Gabriel Mossoua, son initiateur, pense qu’il n’est pas bien de laisser ses compatriotes restés ... Lire la suite
Le 2e adjoint au maire à la mairie de Brazzaville, Anicet Cyriaque Malonga, a assisté, le 4 mai, en compagnie des grands décideurs de la musique, à la présentation officielle de l’album « La paix », une production du groupe musical Trois Leaders.
Le groupe « Trois Leaders » est composé de trois jeunes et parrainé par le maire de Brazzaville qui, d’ailleurs, les avait découverts en avril 2014, lors d’une prestation à l'occasion de la célébration de la 2e journée internationale du Jazz.
Le CD de l’album comporte six titres exceptionnels à savoir : « la paix », «Brazzaville», « Père éternel », «Toli », «Mabanza » et «Ne baisse pas les bras ». Et, pour l’instant, le DVD vulgarisé par ce groupe ne comporte que deux clips notamment : « la paix » et « Père éternel ».
Les trois leaders c’est notamment : Cardorel Manangou, ... Lire la suite
À 72 ans d’âge, Sébastien Kamba est assurément le doyen de tous les cinéastes du Congo. Bien qu’admis à la retraite depuis 2001, il reste toujours actif avec à son actif plus de 50 ans au service de la caméra. Sa préoccupation à l’heure actuelle est la formation des jeunes cinéastes congolais qui ne bénéficient d’aucun soutien.
Agent de la télévision nationale depuis 1963, année à laquelle il est admis à un concours professionnel qui l’a amené en France pour une formation au niveau supérieur, Sébastien Kamba a commencé réellement à exercer en 1964. À l’époque, il avait 24 ans. C’est à cette époque qu’est né également le cinéma avec l’arrivée de la télévision, explique-t-il. Aujourd’hui, cela fait plus de 50 ans qu’il exerce ce métier. Il est non seulement le premier cinéaste congolais, mais il est aussi parmi les premiers ... Lire la suite
La semaine dernière Abidjan a vécu la réussite de la huitième édition du festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua). Une édition qui devrait interpeller les culturels africains. La détermination, doublée de l’ambition de ses organisateurs d’en faire un évènement utile et hautement solidaire pour la population locale, mérite un grand respect. Le projet de construction d’une école à Bangolo et leur soutien aux hôpitaux locaux traduisent bien ses élans philanthropiques.
Que peut faire la culture si ce n’est d’accompagner un tant soit peu les mutations et l’amélioration de nos sociétés mal en point ? Chacune d’elles possédant ses dures réalités, la culture peut désormais servir de levier pour faire changer les choses ou du moins les améliorer. Cela va de soi avec le développement, certes à pas d’escargot, de l’économie de la musique ... Lire la suite
Le lancement de la 10ème édition du Festival panafricain de musique (fespam) au niveau national aura lieu le 9 Mai à Mbé dans le département du Pool. Le choix de la localité de Mbé est une manière pour le département de la culture et des arts de promouvoir la cité royale de Mbé en voie de devenir patrimoine mondial immatériel de l’Unesco.
«Mbé est une localité chargée d’histoire, du fait que la ville a créé un pont entre la France et le Congo,notamment à partir de la rencontre entre l’explorateur Pierre Savorgnan et le Roi Makoko qui habitait cette localité. Il était donc opportun pour nous de faire le lancement dans cette ville », a déclaré Bénédicte Egnoua directrice de Communication du Fespam.
Plusieurs invités sont attendus à Mbé parmi lesquels la représentante de l’Unesco au Congo, le président du Sénat, la directrice ... Lire la suite
Plus de trois mois après les attentats de Paris, les hommages à Charlie Hebdo se poursuivent. Le prochain sera rendu le 5 mai, par Alain Mabanckou, à l'occasion d'un gala organisé par le PEN America, une société littéraire américaine.
L’auteur franco-congolais a été choisi par l'organisation américaine « Pen America » pour remettre le prix « Toni and James C. Goodale Freedom of Expression Courage Award », que recevra l’hebdomadaire satirique français dont douze membres ont été tués dans l'attaque du 7 janvier.
Pen America a été touchée par la libre opinion d'Alain Mabanckou. Le romancier franco-congolais avait défendu dans une tribune publiée le 28 avril sur le site L'Express, le choix controversé de l'organisation américaine.
En effet, le fait de décerner ce prix à Charlie Hebdo a suscité les tensions au sein de la structure organisatrice de ce ... Lire la suite
Résident en Russie, après ses études au département de la psychologie en 2001, Abel Constant Ngolali s’est lancé dans la valorisation de la culture congolaise dans ce pays dont il a fini par obtenir la nationalité. En séjour dans son Congo natal pour faire connaître la culture et la danse russes à ses compatriotes, il s’est entretenu avec Les Dépêches de Brazzaville.
C’est par l’exposition des habits congolais, notamment les pagnes féminins que ce médecin juridique a commencé son aventure avec les œuvres culturelles en 2008. Cette exposition qui a connu un franc succès l'a poussé à aller encore plus loin. Des pagnes féminins, il s’est lancé dans l’exposition des statuts fabriqués au Congo qu’il collectionnait dans son mini-musée, lors des grandes cérémonies organisées en Russie. Une manière pour lui de vendre l’image des œuvres d’art du ... Lire la suite
Les Dépêches de Brazzaville : Parlez-nous de cette touche orientale omniprésente dans vos chansons…
Zaho : Je ne le fais pas exprès, ça fait partie intégrante de qui je suis. Si je commençais à saupoudrer consciemment mes chansons de plein de choses, ça voudrait dire que ce n'est pas sincère, alors que là c'est totalement naturel. Pour moi, la musique doit être ressentie et non réfléchie, sinon c’est le meilleur moyen de passer à côté du cœur des gens.
Quel regard portez-vous sur la femme africaine ?
Elle est le pilier, le socle, la colonne vertébrale. Les droits des femmes ne sont pas respectés partout, raison pour laquelle elle est plus solide. Pour moi, la femme africaine n'est pas une victime. Elle est l'instant maternel personnifié, la force tranquille, la lionne qui chasse. C'est elle qui se bat pour que sa famille ne manque de rien. Quand la femme ... Lire la suite
La chanteuse faisait partie des têtes d'affiche de la 8e édition du Festival des musiques urbaines d'Anoumabo (Femua), qui s'est tenu du 23 au 26 avril dans la capitale ivoirienne.
Entre deux répétitions, La star algérienne a pris le temps de répondre à l'invitation du groupe ivoirien Magic System. Devant une scène idyllique, le public venu de tous les coins d'Abidjan, chantait et entonnait avec joie les chansons de l’artiste. « Les Africains parlent avec le cœur, et être appréciée en Afrique est pour moi un fabuleux cadeau », a fait savoir Zaho.
L’engouement suscité par sa musique auprès des jeunes et des gens de sa génération est l’une des raisons qui pousse Zaho à véhiculer un message positif, de réussite : « C’est important pour moi de faire partie des visages qui bâtissent et valorisent la culture africaine »
Outre ses titres, Zaho a également ... Lire la suite