Art-Culture-Média
Le rappeur américain Snoop Dogg, l'une des plus grandes stars mondiales du hip-hop, a présenté son nouvel album "Bush", entièrement produit par le surdoué Pharrell Williams, dans un club d'Hollywood tard mercredi.
"Bush" signifie "buisson" mais peut se traduire aussi par "touffe" dans un argot aux insinuations sexuelles. Le rappeur de 43 ans, en verve et jouant avec le double-sens du mot, a expliqué le choix du titre de l'album, qui sortira le 12 mai : "J'aime... les arbres. J'aime... l'herbe. J'aime... la touffe", a-t-il dit, suscitant l'hilarité du public.
Plusieurs titres du nouvel album, très dansant, où l'on sent la patte de Pharrell Williams et qui regorge d'influences disco et soul, ont été joués pendant cette soirée au Emerson Theatre de Los Angeles, au coeur d'Hollywood. Le rappeur, qui suit en parallèle une carrière reggae sous le pseudo "Snoop Lion", a ... Lire la suite
L'Afrique est en urgence de vivre. Le combat permanent avec la mort place l’humain dans la temporalité de l’instant qui donne un sens particulier à la vie.
Une urgence qui est puissance de vie, plus habitée par l'être que par l'avoir. La littérature africaine distille la pensée dans l'expression d'un vécu où tout humain peut se reconnaître. L'universel y descend dans la singularité pendant que l'Occident pense que sa singularité est l'universel. Cet être de l'Afrique produit une littérature d'une créativité sans limite conteuse de mille et un vécus et de points de vue non formatés.
La langue française s'y réinvente à travers des millions de locuteurs. Les mots nouveaux frileusement intégrés par les dictionnaires français concernent essentiellement les nouvelles technologies. La réinvention du français en Afrique se joue au coeur de la relation ... Lire la suite
Du 24 au 28 mars, le photographe Désiré Loutsono, dit Kinzenguelé, expose une galerie de cinquante portraits des "hommes des planches", à l’Institut français du Congo, à l’occasion de la journée internationale du théâtre, célébré ce 27 mars.
Cofondateur du collectif des photographes « Génération Elili », à Brazzaville, Désiré Loutsono, contaminé très tôt par le virus de la photographie par son oncle le photographe Édouard Biantouma, se consacre à sa passion. Plutôt sa profession. Il voue une reconnaissance sans égale à son mentor. L’enthousiasme du jeune photographe aidant, c’est tout naturellement donc que son oncle lui « apprend la photographie dans son laboratoire à l’Institut national de recherche et d’action pédagogique (INRAP) à Brazzaville », reconnaît-il. En un clin d’œil, il mesure le chemin parcouru.
De 1976, date de ses ... Lire la suite
Le réseau Radcam culture que dirige Jean Claude Kodia organisera du 2 au 18 avril à Brazzaville la deuxième édition des Rencontres internationales des artistes. Plusieurs chorégraphes viendront du Cameroun, de la France, de Madagascar et du Congo Brazzaville.
Durant deux semaines, ces artistes échangeront leurs connaissances et expériences sur plusieurs disciplines notamment : la danse traditionnelle et contemporaine ; en art plastique ; théâtre, slam et en hip pop. Des cours seront dispensés par des formateurs étrangers et nationaux. Tous ces ateliers seront animés sur un seul site, celui de Sony Labou Tansi.
Cette deuxième édition a, entre autres objectifs, de faciliter les artistes à interpréter les mouvements et connaître l’écriture des autres. « Nous leur montrerons les bases de ces disciplines, car la danse n’est pas seulement ... Lire la suite
Lifty Laba et Orlande Zola, deux élèves en classe de seconde série C au lycée de Mpaka, vont bénéficier d’un stage d’un mois au conservatoire de Poitiers. Ils ont été présentés le 24 mars au cours d’une conférence de presse qui s’est déroulée dans la salle Tchicaya U’ tam si de l’IFC (Institut français du Congo), en présence de Jean-Luc Delvert, consul général de France et de Kaly Diatou, directeur des études du lycée de Mpaka.
Ce stage découle de leur participation au projet de création artistique (littérature, théâtre, musique et danse) initié par l'IFC et réalisé au lycée de Mpaka (arrondissement 3 Tié-Tié), projet qui les a révélés en théâtre pour Lifty Laba et en musique pour Aurlane Zola. Lancé en novembre 2014, ledit projet dénommé « Projet Mpaka » a eu le soutien, entre autres, de la direction départementale de ... Lire la suite
L'un des évènements phares retenus pour célébrer la journée mondiale du théatre au Congo, c'est l'exposition photo, ce vendredi 27 mars à l'IFC, des grandes figures du sixième art. L'initiative est de Désirée Loutsono photographe, l’un des fondateurs du collectif des photographes Génération Elili.
Cette exposition compte une cinquantaine de photographies sur lesquelles on retrouve des doyens et des figures montantes du théâtre congolais. De vrais souvenirs pour des instants donnés et volés. « Qui meurt de la photo vit éternellement, disait un grand ami photographe. C’est la raison de voir les portraits de ces doyens qui ont quitté les planches : Pascal Mayenga, Victor Ntouakanda, Paul Milongo, Albert Nganga pour ne citer que ceux-là parce que cette liste n’est pas exhaustive », a souligné Désiré Loutsono.
Nostalgique, le fondateur du collectif ... Lire la suite
L’artiste congolais Body Isek Kingelez est décédé, le 14 mars dernier à Kinshasa, à l'âge de 67 ans.
Body Isek Kingelez rêvait ses villes et en créait les maquettes. Né en 1948 à Kimbele-Ilhunga au Congo, il arrive à Kinshasa au début des années 1970 et se forme, seul, à différentes techniques d’assemblage. Parallèlement, il fait ses armes en enseignant dans une école secondaire. En 1979, il réalise une maquette qui attire l’attention du directeur du Musée de Kinshasa. André Magnin, marchand d’art et commissaire d’exposition, présenta son travail dans le cadre de l’exposition Magiciens de la Terre à Paris en 2002. Il raconte l’anecdote au quotidien Le Monde : « Le musée au début n’avait pas cru qu’une telle œuvre pouvait être de lui. On lui a dit de rester là, le temps d’en fabriquer une autre, pour prouver qu’il en était bien ... Lire la suite
« La Petite Vendeuse de Soleil » est le deuxième court métrage réalisé par Djibril Diop Mambéty. Un film de 45 minutes dans lequel le réalisateur relate l’histoire d’une jeune fille handicapée, malgré son état physique est vendeuse des journaux. La projection de ce film a eu lieu le 25 mars à l’Institut français du Congo.
Sili est une petite handicapée âgée de 12 ans, elle ne se déplace qu’à l'aide de ses deux béquilles et habite les bidonvilles. Chaque matin, elle quitte sa cité Tomates pour la ville pour y mendier. Un jour elle s’est fait violemment bousculer par des jeunes vendeurs des journaux qui d'ailleurs la révolutionne, Sili décide alors de ne plus mendier pour se valoriser. Elle décide alors de vendre les journaux comme les jeunes garçons.
La trajectoire de Sili, tout entière placée sous le signe du destin est ... Lire la suite
Les élèves du groupe scolaire Bénédiction et du complexe scolaire Saint-Dominique, tous venus de Pointe-Noire, ont visité le 24 mars le Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza.
Accueillis au perron par la directrice générale de ce Musée, Belinda Ayessa et son staff, ces élèves ont touché du doigt les réalités de l’histoire de l’explorateur grâce aux services du guide de l’espace.
Ils ont été édifiés sur les missions de l’explorateur et son parcours. Cette visite restera à jamais gravée dans la mémoire de ces élèves et de leurs encadreurs qui, sans aucun doute, ont ajouté un plus à ce qu’ils connaissent de cet explorateur.
Cette sortie pédagogique a également été marquée par un deuxième temps fort relatif à la présentation d’une pièce de théâtre. Ici en miniature, les acteurs ont pu présenter au public, tous les aspects du ... Lire la suite
La 5e édition du festival de théâtre scolaire (FTSPN) a été ouverte le 24 mars au Centre culturel Jean Baptiste Tati-Loutard de Pointe-Noire. Pendant trois jours, les jeunes comédiens issus de plusieurs établissements scolaires de la place vont livrer des spectacles dans les différentes salles choisies pour la circonstance.
« Théâtre, facteur d’épanouissement en milieu scolaire » est le thème du festival cette année. Une idée rendue féconde par le Cercle des jeunes artistes créateurs que dirige Cardy Cardelin Babakila. Depuis 2010, année de son lancement, le FTSPN ne cesse de draîner un public jeune mais aussi adulte, curieux de venir découvrir le talent des comédiens de demain. Des jeunes, qui dès le jeune âge ne manquent pas de culot devant le public en surmontant peur et timidité.
Pour Alain-Rock Ngoma, directeur du centre culturel Jean Baptiste Tati- ... Lire la suite
