Art-Culture-Média
Le samedi 22 mars, la communauté des rastas du Kouilou a livré un concert tout feu tout flamme au bar le Continental, situé à Mpaka dans le sixième arrondissement de Pointe-Noire
Lors de ce concert, la communauté des rastas du Kouilou a reçu un accueil favorable du public et des professionnels en la matière qui sont venus vivre en live la musique de ces rastas d’origine congolaise. Aujourd’hui, le groupe n’est plus à présenter. Et ces rastas ont affiché une image bien loin de celle d’un groupe d’Afrique, mais au contraire celle d'un groupe de la Jamaïque.
Avec leurs guitares, tambours, leur piano et autres instruments, sous les applaudissements d’un public déjà ou presque conquis, ils ont prouvé de quoi ils étaient capables. Ils ont distillé des mélodies portées par des ambiances riches en sonorités, tout en rendant hommage à l’importance du reggae ... Lire la suite
Avec trois toiles faites d’un mélange de peinture à huile, pastel gras et acrylique sur fonds gris, rouge et noir, Ange Swana donne la preuve par neuf que la cohabitation entre le beau et le redoutable, c’est chose possible.
Plus que les jolis coups de pinceaux de la peintre de Kalama-Les ateliers réunis, ce sont les expressions des trois portraits qui saisissent. À sa grande joie, au premier coup d’œil, les visiteurs de l’exposition Art en plein air Lady by lady sont frappés à la vue « des visages de femmes très belles, belles et atroces », ainsi qu’elle les présente. Depuis son vernissage intervenu à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, le 20 mars, c’est bien là qu’Ange Swana veut voir se focaliser le regard des visiteurs. Elle a préféré les inviter à observer ces physionomies expressives sur lesquelles elle a raconté en ... Lire la suite
La projection du film documentaire a eu lieu le 21 mars dans la cour du lycée de Mpaka dans le 6e arrondissement Ngoyo à Pointe-Noire
Ce film de 84 minutes réalisé par Renaud Barret et Florent de La Tullaye, relate l’ascension fulgurante d’un groupe de musiciens handicapés de la République démocratique du Congo. Sortis des ghettos de Kinshasa où ils ont connu toutes les galères de la vie, déjouant pièges et guet apens, la bande de copains a pu trouver, grâce à la musique, les ressources nécessaires pour retourner en leur faveur un destin fort compromis.
Benda Bilili est une véritable réplique à la vie. Refusant la fatalité et le destin programmé, ces Kinois décident de changer le cours de leur vie par la musique. La notoriété récoltée par les musiciens de Staff Benda Bilili, un groupe d’amis tous handicapés, exprimant leur talent artistique à l’aide ... Lire la suite
Initiée en décembre dernier par les Nouvelles Éditions numériques africaines (Néna) à l’occasion de la Foire du livre de Dakar, la Libraire numérique africaine (LNA) est aujourd’hui fonctionnelle et accessible aux lecteurs du monde entier
Les écrits de dizaines d’auteurs africains sont maintenant disponibles en ligne ou en audio-livres grâce à une entente conclue entre les Néna et un petit nombre d’éditeurs africains, amené à progresser.
Préserver et diffuser la littérature africaine
L’initiative part d’un constat quelque peu fataliste énoncé par l’écrivain malien Amadou Hampâthé Bâ : « Quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle. » « On pourrait élargir le propos, et considérer comme tombé à tout jamais dans l’oubli tout livre africain peu diffusé, livré aux mites et aux souris dans des entrepôts poussiéreux, ou jamais ... Lire la suite
Cette année, le prix Mokanda a été décerné au poète congolais Gabriel Okoundji en présence d'une partie du jury sur le stand Livres et Auteurs du Bassin du Congo
C'est avec beaucoup d’émotion que le poète congolais a reçu son prix : « Ce prix n'est pas pour moi une terre promise, j'ai toujours et encore à apprendre, mais vous me confortez dans ma quête à porter la voix des hommes. Je suis honoré de recevoir ce prix à l'ombre d'Henri Lopes et des grands poètes congolais qui m'ont précédé tels Tati Loutard ou Tchicaya U'Tamsi », a-t-il déclaré.
Gabriel Okoundji était sélectionné aux côtés de Tahar Bekri et d'Abdelatif Lâabi. Henri Lopes, président du jury, a expliqué que le choix des jurés s'était porté sur le plus jeune des trois lauréats sélectionnés en raison de son originalité. Mwènè Gabriel Okoundji, au verbe profondément ancré ... Lire la suite
La journée de samedi 22 mars s’est ouverte par une table ronde de haute tenue au Salon du livre de Paris, avec une mise en abîme dans les mystères du Congo. La table ronde « Rites, confréries, sociétés secrètes à travers le Kiébé Kiébé » a réuni sur le stand livres et auteurs du Bassin du Congo Lydie Pongault, conseillère à la présidence en charge des arts et de la culture, Jean-Luc Aka Évy, directeur général des arts et de la culture et Grégoire Lefouoba, écrivain et ancien ministre autour de Myriam-Odile Blin modératrice de ce débat
Lydie Pongault a présenté au public le Kiébé Kiébé qui est tout à la fois danse et compétition d’endurance dotée d’une richesse esthétique. Cette danse et ses rites ont servi de prétexte aux intervenants pour se pencher sur la question de la temporalité en Afrique. Ce continent qui, ainsi que l’a ... Lire la suite
Vendredi matin, après son allocution d’inauguration du stand Livres et Auteurs du Bassin du Congo, présent pour la cinquième année consécutive, Jean-Claude Gakosso, a assisté à une table ronde passionnante intitulée « Soixante ans de littérature congolaise ». Un débat de haute volée auquel ont participé Mireille Opa, la directrice générale du livre et de la lecture publique, Jacques Chevrier, Henri Lopes et Jean-Luc Aka Evy.
La journée de vendredi étant traditionnellement consacrée aux établissements scolaires parisiens, le ministre de la Culture s’est prêté au jeu en rencontrant un groupe de jeunes collégiens, tout heureux de pouvoir prendre la pose avec un écrivain, ministre de surcroît.
Au cours de la journée se sont succédé d’autres débats aux thématiques variées (BD africaine, l’écriture au féminin, la lutte contre le racisme ... Lire la suite
L’information a été donnée ce jeudi 20 mars lors du point de presse animé dans un hôtel de la place par Eli Kodjoakou, Directeur Afrique de ladite radio. Celle-ci est dans une période d’essai qui dure déjà près de trois mois.
Pour l’orateur, son passage à Brazzaville et à Pointe-Noire et la tenue de ce point de presse montrent les avancées significatives dans les procédures en vue du lancement officiel, dans un délai très court, des activités de cette radio. celle-ci se veut un levier important pour accompagner la jeunesse africaine dans leurs ambitions d’épanouissement et de participer au développement de l’Afrique. Créée en 2006 au Maroc, son siège régional se trouve présentement à Lomé (Togo). En passant, l’orateur témoigne sa gratitude au Conseil supérieur de la liberté de communication pour son oreille attentive. Plusieurs licences ont ... Lire la suite
L’auteur, Le Karmapa, se défend en disant que sa chanson est impersonnelle et ne cible aucun député pris individuellement.
Mis sur le marché depuis quelques mois, l’album « Le Millionnaire » de Le Karmapa continue à faire le bonheur de nombreux mélomanes qui savourent les belles mélodies contenues dans cet opus. Connu pour ses thématiques puisées dans le vécu sociétal des Congolais, cet artiste est allé cette fois-ci plus loin en mettant sur la place publique les tares des députés nationaux. « Monsieur le député », telle est l’intitulé de la chanson aujourd’hui à la base des menaces que subit l’artiste de la part d’un élu du peuple, en la personne de Kovo Ingila, un député de l’opposition. Ce dernier, à en croire des sources, aurait initié une requête auprès du procureur général de la République aux fins de censurer ladite chanson à ... Lire la suite
Devant un public mixte, la thématique de l’écriture au féminin était abordée vendredi après-midi, par cinq auteures africaines, sans militantisme, mais avec engagement artistique.
Autour de la chroniqueuse littéraire Ralphanie Mwana Kongo (La boue de Saint-Pierre), les Congolaises Adèle Caby-Livannah (Case aux cent secrets) et Liss Kihindou (Chêne de bambou), la Comorienne Touhfat Mouhtare (Âmes suspendues) et la Gabonaise Nadia Origo (Le bal des débutants) ont évoqué la place de la femme dans le monde de l’écriture et des lettres.
Si le constat est que la « scène littéraire francophone est majoritairement dominée par les hommes », a introduit Ralphanie Mwana Kongo, peut-on dissocier l’écriture féminine de l’écriture masculine ? Pour Liss Kihindou, « il est souvent difficile de deviner qui est derrière une plume si l’on ne regarde pas le nom de ... Lire la suite